«La STEG est en train d’étudier la possibilité de réviser à la hausse les prix de l’électricité, uniquement pour les grands consommateurs d’électricité, tels que les grandes sociétés de ciments, de fer…», a indiqué, mardi 24 septembre, à Tunis, Tahar Aribi, président-directeur général de la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG). «Cette révision, qui sera appliquée à partir du mois d’octobre, ne concernera pas les particuliers dont la moyenne de consommation ne dépasse pas 300 kw/h», a-t-il encore dit.
M. Aribi a encore fait savoir qu’il n’est pas question de privatiser la STEG car cette société offre un produit stratégique qui ne peut, sous aucune condition, être détenu par le privé, assurant que la société demeurera, pour toujours, une société publique.
Intervenant à l’occasion de la Journée nationale sur le management des risques, M. Aribi a annoncé la formation d’une commission pour la lutte contre la corruption au sein de la STEG. «Cette commission sera composée de représentants de la commission paritaire, des directions générales d’audit et des ressources humaines, mais aussi des syndicalistes et des membres du conseil de discipline de la société», a-t-il précisé. Ladite commission sera appelée à examiner les différents dossiers de la corruption et délits commis au sein de la STEG.
Concernant le problème du manque d’éclairage des rues et des avenues dans les différentes régions du pays, M. Aribi a confié que ceci demeure de la responsabilité des municipalités ou du ministère de l’Equipement. «Notre rôle c’est de fournir de l’électricité, et c’est à eux de garantir l’entretien de l’éclairage public».
Sur un autre registre, il a estimé que la situation financière de la société est «bonne», avisant qu’il ne faut jamais confondre entre l’état financier de la société et celui du pays en général. «Les seules difficultés que la STEG a connues, durant une période déterminée, résultent du retard au niveau du versement des subventions par l’Etat», a-t-il rappelé.
WMC TAP