PSA augmentera sa production en France en contrepartie des efforts des salariés

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Aulnay-sous-Bois le 10 avril 2013 (Photo : Fred Dufour)

[25/09/2013 10:45:19] Paris (AFP) PSA Peugeot Citroën s’est engagé mercredi à augmenter sa production en France et à y maintenir ses usines d’ici 2016, en contrepartie des efforts demandés aux salariés dans le cadre de la négociation d’un nouveau contrat social.

“En cas de signature de l’accord, PSA Peugeot Citroën s’engage à maintenir son activité en France à l’horizon” 2016, selon un communiqué.

Le premier constructeur automobile de l’Hexagone prévoit de fabriquer environ 930.000 unités dans ses sites français cette année. En 2016, ce niveau de production devrait augmenter et atteindre environ “un million de véhicules”, selon un communiqué.

“Ce niveau d?activité permet de disposer d?une visibilité suffisante pour s?engager également à maintenir l?activité de toutes les usines terminales et organes mécaniques de PSA Peugeot Citroën en France” à cette date, annonce la direction, qui ajoute qu'”aucune fermeture ne sera réalisée”. Cet engagement ne concerne pas l’usine d’Aulnay, dont la fermeture a été annoncée en juillet 2012 et sera effective début 2014.

Le groupe prévoit de lancer “au moins un nouveau modèle dans chacune des usines terminales (d’assemblage, NDLR) en France, ce qui porte l’engagement de pérennité des sites au-delà du plan moyen terme 2016”, ce qui s’accompagnera de “1,5 milliard d’euros d’investissements industriels” dans ses usines françaises entre 2014 et 2016, “soit un niveau supérieur à l’investissement industriel réalisé ces trois dernières années”.

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ées par PSA Peugeot-Citroen à Aulnay-sous-Bois (Photo : Martin Bureau)

Concernant la recherche et développement, PSA promet de maintenir “75% de son volume d’activité” dans l’Hexagone, toujours à l’horizon 2016 et l’activité de tous ses sites de R&D.

Le constructeur automobile, en grave difficulté, négocie avec ses syndicats un nouveau contrat social qui prévoit une modération salariale avec notamment un maintien du gel des salaires en 2014, une annualisation du temps de travail et des RTT et une plus grande flexibilité.