Espagne : PIB stable ou en légère hausse au 3e trimestre

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à Madrid, en 2012 (Photo : Dominique Faget)

[26/09/2013 09:12:16] Madrid (AFP) Le Produit intérieur brut (PIB) de l’Espagne a connu “une stabilisation, voire une légère hausse” entre juillet et septembre, ce qui confirmerait la sortie de deux ans de récession pour le pays, a estimé jeudi la Banque d’Espagne

“L’information la plus récente en référence au troisième trimestre, montre, dans l’ensemble, un prolongement de la tendance observée depuis le début de l’année, vers une évolution de moins en moins négative pour l’activité”, écrit la banque centrale dans son bulletin économique, dont les prévisions sont généralement confirmées par les chiffres officiels.

“L’information disponible, qui est encore partielle et incomplète, serait cohérente avec une stabilisation, voire une légère hausse du PIB sur la période juillet-septembre”, précise-t-elle.

Bulle immobilière de 2008

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ès de Barcelone (Photo : Lluis Gene)

Le gouvernement conservateur anticipe depuis plusieurs mois la sortie de la récession pour le troisième trimestre: cette semaine, le Premier ministre Mariano Rajoy a prédit une croissance de 0,1 à 0,2% sur la période, ce qui lui a permis de relever sa prévision pour l’ensemble de 2013, de +0,5 à +0,7%.

Les chiffres officiels du troisième trimestre seront publiés le 30 octobre, sous forme provisoire, puis le 28 novembre de manière définitive.

Parmi les facteurs expliquant ce début d’embellie, la Banque d’Espagne cite une amélioration de la confiance des ménages, de meilleures ventes de voitures grâce à la prime à la casse et une baisse moins prononcée des ventes au détail.

La quatrième économie de la zone euro, fragilisée depuis l’éclatement de sa bulle immobilière en 2008, connaît sa deuxième récession en cinq ans et affiche un taux de chômage record (26,3%).

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à Séville (Photo : Cristina Quicler)

Malgré l’imminente sortie de cette récession, le gouvernement devrait garder le cap sur l’austérité dans son budget 2014, qu’il approuvera vendredi en Conseil des ministres.

Parmi les mesures attendues: un nouveau gel des salaires des employés publics et une modification du calcul des pensions de retraite, qui ne seront plus indexées sur l’inflation, alors que le pays a comme priorité d’assainir ses finances publiques, pour réduire son déficit à 6,5% du PIB cette année puis 5,8% en 2014.