Face au blocage politique et l’absence de solution pour les élections et la finalisation de la Constitution, la Tunisie retrouve les sit-in, blocages de sites et autres grèves.
C’est le cas au Pôle El Gazela, où ce jeudi 26 septembre 2013, et ce pour la deuxième fois dans le même mois, des habitants de Enkhilet, la ville donnant accès au Parc Technologique venant de l’autoroute Bizerte, se donnent à un exercice, à tout le moins inhabituel! Ils bloquent la route en protestation des conditions de leur quartier (inondation et autres), nous a raconté un homme d’affaires en déplacement dans la zone.
Il paraît que c’est l’ère de la révolution. Tout le monde conteste comme il veut dans l’impunité la plus totale!
Imaginez ne serait-ce qu’une petite seconde, un Parc Technologique, où travaillent et étudient des milliers d’ingénieurs, qui doit faire un détour d’environ 5 km pour pouvoir accéder au Parc, et ce à travers la Cité El Ghazela, déjà encombrée par un important trafic normal des habitants.
Abattu voire démoralisé, notre interlocuteur s’interroge: Où sont les autorités? Où est la police? Où est l’armée?
«Dans ces conditions, ce sont les entreprises qui en payent le prix fort; les salariés, eux, auront leurs salaires de toutes les façons», se désole-t-il. Il explique que les entreprises, qui souffrent déjà des charges de tous genres, des impayés des travaux/services réalisés pour l’Etat, doivent payer sans délais tout genre d’impôt (recettes des finances, charges sociales, etc.), mais également payer des salaires pour des salariés retenus dans la rue barrée par des gens réclamant de meilleures situations!
A quand le changement et la solution?