un TGV en gare de Belfort, le 22 mars 2013 (Photo : Sebastien Bozon) |
[26/09/2013 16:22:12] Paris (AFP) Le projet de plan d’entreprise de la SNCF jusqu’en 2020, présenté en conseil d’administration le 15 octobre pour y être validé, prévoit une hausse du chiffre d’affaires de 3% par an et 1,3 milliard d’euros d’économies d’ici 2020.
“Retenez ce chiffre de croissance du CA: 3% annuels (donc plus ou moins 40 millions d’euros de CA en 2018)”, précise le président de la SNCF Guillaume Pepy dans le magazine interne de la SNCF, qui reprend un discours prononcé le 12 septembre face aux managers du groupe.
Objectif: “financer nos investissements sans aucune dette supplémentaire. Grâce à notre marge opérationnelle portée de 3 à 4 milliards d’euros”, a-t-il encore souligné.
La SNCF prévoit des économies au niveau notamment des achats ou de l’informatique, à hauteur de 700 millions d’euros par an d’ici fin 2015, et une meilleure organisation de ses services, pour économiser 1,3 milliard d’ici 2020.
L’endettement de la SNCF s’élève à 7 milliard d’euros.
Le plan stratégique “Excellence 2020” comprend trois priorités: améliorer les transports du quotidien, tout particulièrement en Ile-de-France, réaliser 30% de son chiffre d’affaires à l’international d’ici 2018, et développer les solutions de transports “porte-à-porte” avec d’autres modes de transport.
Ces “clients du quotidien” figuraient déjà parmi les priorités du précédent plan d’entreprise, validé en 2008. Pour 2013, c’est tout particulièrement le sort des passagers franciliens qui doit être amélioré. “L’Ile-de-France est une priorité nationale”, selon Guillaume Pépy.
Par ailleurs, la part de l’international dans le chiffre d’affaires, passé de 13% en 2007 à 24% en 2012, devra être de 30% en 2018. En répondant à des appels d’offres, et avec comme moteurs principaux sa filiale transport routier et logistique Geodis, et sa filiale de transports de passagers Keolis.
Enfin, la SNCF veut proposer à ses clients des solutions porte-à-porte, simplifier le trajet avant et après le train, à travers les divers modes de transports existants, du bus au tram en passant par le vélo ou le co-voiturage.
Il s’agit, pour la SNCF, de vendre un ticket par trajet, regroupant l’ensemble de ces moyens de transport et des ces opérateurs, “nous ne nous ferons pas marginaliser par Google”, a commenté Guillaume Pepy dans son discours du 12 septembre.
Et, si elle a racheté, cet été, la société GreenCove Ingénierie, éditrice du site de covoiturage 123envoiture.com, ce n’est pas par le biais d’acquisitions qu’elle souhaite développer le porte-à-porte.