Suite à l’intrusion, le jeudi 26 septembre 2013, d’une quarantaine de protestataires dans le site de production à Kerkennah et des menaces que certains d’entre eux ont brandies à l’encontre des salariés de la société, la direction de Petrofac s’est trouvée dans l’obligation de fermer le site et d’évacuer le personnel.
Une source bien informée au sein de la société estime que le coût de la fermeture du site sera très élevé, puisque Petrofac produit un million de m3 de gaz par jour et que sa fermeture, une seule journée, engendre des pertes de l’ordre de 150.000 dollars pour l’Etat tunisien.
La STEG, ravitaillée à partir de ce gaz, se verrait, de son côté, obligée de chercher ailleurs (importation de l’Algérie) pour assurer ses besoins pour la production de l’électricité.
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