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| à Paris (Photo : Eric Piermont) |
[27/09/2013 14:58:19] Paris (AFP) La SNCF, via sa branche Gares & Connexions, veut “remettre la culture du goût, la qualité et l’accessibilité au c?ur des gares françaises”, et développer le chiffre d’affaire de ce secteur, a-t-elle indiqué vendredi, au lendemain de l’annonce de l’arrivée de l’enseigne américaine Burger King gare Saint-Lazare à Paris.
“Nous voulons que les gares soient le miroir de ce qui se passe dans la société. Nous voulons remettre la culture du goût, la qualité et l’accessibilité au c?ur des gares françaises”, a expliqué Rachel Picard, directrice générale de la branche de la SNCF en charge des gares, lors d’un point presse.
Selon Gares & Connexions, chaque nouvelle enseigne “permet d’augmenter de 20% le chiffre d’affaires par rapport à celui du concept passé. Cet objectif de 20% est atteint en 3 ans”.
Rachel Picard, rappelle que “l’ensemble des gares de l’Hexagone compte 180 points de restauration, pour un chiffre d’affaires de 250 millions d’euros”.
“Nous travaillons avec des enseignes dites +repères+ comme la Brioche dorée ou Paul, qui donne un côté rassurant aux voyageurs. Mais nous nous tournons aussi vers d’autres marques françaises ou internationales”, souligne Mme Picard.
En exemple, “la gare Avignon TGV accueillera d’ici la fin 2013 une boulangerie Eric Kayser, les gares de Lyon Part-Dieu et Paris-Est accueilleront toutes les deux un Starbucks”.
Pour un certain nombre de marques, qui ont pu être réticentes il y a plusieurs années, “les gares françaises deviennent aujourd’hui un laboratoire”, selon Rachel Picard.
Et “pour obtenir plus de flexibilité, nous raccourcissons les contrats de ces enseignes”, ajoute-t-elle.
Côté “bistronomie”, la gare Saint-Lazare accueille depuis début septembre le retaurant “Lazare”, ouvert par le chef trois étoiles du Bristol à Paris Eric Fréchon. C’est la première fois qu’un grand chef cuisine dans l’enceinte d’une gare en Europe.
A la gare de Lyon, “le restaurant le Train bleu connaîtra une phase de travaux de rénovation de ses salles durant l’été 2014, pour un coût estimé à plusieurs millions d’euros”, a estimé Mme Picard.
