Des hommes devant le logo de NTT Docomo (Photo : Toshifumi Kitamura) |
[30/09/2013 09:32:59] Chiba (Japon) (AFP) Lire un menu de restaurant en japonais, rien de plus difficile pour un étranger au Japon, mais avec des lunettes traductrices, cela peut se faire en un clin d’oeil, tout comme la reconnaissance des personnes.
A l’occasion du salon de l’électronique Ceatec en banlieue de Tokyo, le premier opérateur de télécommunications mobiles local, NTT Docomo, a présenté plusieurs applications à base de lunettes munies d’une caméra et servant d’écran mono ou binoculaire.
L’une de ces fonctions permet de voir se substituer à l’image filmée une traduction en anglais d’un menu de restaurant écrit en japonais, ou bien dans d’autres langues au choix. L’utilisateur voit cette image “retouchée” via les lunettes.
Autre application possible: l’affichage à l’écran d’informations (nom, prénom, fonction, etc.) relatives à une personne que l’on rencontre et qui serait enregistrée dans le répertoire de son smartphone, le tout grâce à un système de reconnaissance/identification de visage.
NTT Docomo imagine aussi que toute surface plane rectangulaire (comme un cahier, un porte-feuille) puisse être assimilée à un pavé tactile sur lequel le doigt se pose et agit comme il le ferait sur l’écran d’un smartphone ou d’une tablette, à la différence près que l’image ne s’affiche que via les lunettes.
La reconnaissance des mouvements du doigt se fait grâce à une bague portée à l’index. Ses changements de position sont transmis au smartphone qui les traduit en instructions. Si bien que l’on manipule les images affichées sur l’écran des lunettes en agitant son doigt sur une surface quelconque.
Tout ou partie de ces technologies devraient être prêtes pour les jeux Olympiques de Tokyo en 2020, lesquels seront aussi une vitrine du savoir-faire des Japonais pour faciliter par divers moyens techniques la vie des visiteurs et notamment des étrangers de passage.
Toutefois, reste encore à s’affranchir d’ici-là de nombre d’obstacles techniques tels que la taille des lunettes, leur autonomie (car elles ont besoin d’une batterie), la rapidité de reconnaissance des images ou visages et la réduction du temps de réponse.