La ligne de crédit italienne mise à la disposition des petites et moyennes entreprises (PME) tunisiennes, a été au centre d’un atelier organisé, jeudi 3 octobre, à Sousse.
Le président de la Chambre de commerce tuniso-italienne, Mourad Fradi, a expliqué que depuis mai 2013, il devenu possible pour les PME tunisiennes ou les entreprises tuniso-italiennes installées dans le pays, de bénéficier de la ligne de crédit italienne.
Ce financement est alloué à l’acquisition d’équipements, de marchandises et de services d’origine italienne. Il a ajouté que les entreprises qui connaissent des difficultés économiques sont concernées par cette ligne de crédit pour le rééchelonnement de leurs dettes impayées depuis 12 mois.
Le responsable a ajouté qu’un plafond de 35% de la valeur du crédit peut être utilisé par les PME dans l’acquisition d’équipements chez des fournisseurs tunisiens.
D’une valeur de 73 millions de dinars, la ligne de crédit italienne est accordée avec un intérêt de 4,5 pc. Son remboursement peut s’étendre sur 10 ans. Elle concerne l’industrie, l’agriculture et la pêche.
Le secteur des services, la priorité est accordée aux activités touristiques, environnementales et culturelles. Les participants ont, par ailleurs, abordé le projet du nouveau code des investissements critiqués par certains dans la mesure où, selon eux, n’encourage pas les investisseurs.
De l’avis d’un membre de la commission exécutive pour l’élaboration du code des investissements, Kamal Ayari, le nouveau texte vient consacrer les principes de la bonne gouvernance et les exigences de la transparence et de l’efficacité. Ce qui permet, a-t-il dit, d’améliorer l’environnement des affaires et de la compétitivité, conformément aux standards internationaux.
La rencontre est organisée par la Chambre de commerce tuniso-italienne, avec la collaboration de l’Union régionale de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (URICA).