La société AETECH a organisé, jeudi 3 octobre 2013, sa première communication financière depuis son introduction sur la Cote de la Bourse de Tunis, et durant laquelle son président-directeur général, Zoubeir Chaieb, a annoncé que la baisse de l’activité de la société au premier semestre de l’année en cours n’a pas permis d’atteindre les prévisions du Business Plan présenté à l’occasion de l’introduction en Bourse.
Il révèle ainsi que la progression de 16,4% du chiffre d’affaires du premier semestre n’a pas permis d’atteindre les prévisions du Business Plan, et ce pour plusieurs raisons, entre autres, le retard de l’introduction en Bourse, la conjoncture économique qui a engendré la baisse des investissements étrangers et locaux affectant ainsi l’activité solution, et encore le report de la mise en place de l’activité cabling à 2014.
Ainsi, le résultat déficitaire enregistré au premier semestre (156.000 dinars) s’explique principalement par la baisse du chiffre d’affaires de l’activité solution, et principalement par le changement des méthodes d’établissement des états intermédiaires recommandé par le nouveau commissaire aux comptes à savoir le CUT OFF exhaustif des produits et charges. «La modification a porté essentiellement sur la baisse du Chiffres d’Affaires relative aux contrats de maintenance facturés à l’année», a-t-il expliqué.
Révision du Business Plan
Suite à cette nouvelle conjoncture, le management d’AETECH a revu à la baisse ses prévisions pour l’exercice 2013. Il en ressort en effet que les revenus atteindront 9,480 millions de dinars contre 12,761 millions de dinars prévus initialement, et le résultat net passera ainsi de 682.000 dinars à seulement 59.000 dinars à fin 2013.
«La baisse du résultat net par rapport aux prévisions initiales est due essentiellement à la mise à jour du chiffre d’affaires solutions au vue des réalisations du premier semestre.
Par ailleurs, à noter que des recrutements ont été effectués en 2013 afin de renforcer le management exécutif et consolider la gouvernance», a expliqué le PDG.
A cet égard, les revenus prévisionnels de l’entreprise durant les quatre prochaines années seront comme suit :
