ès de Paris, le 21 juin 2013 (Photo : Eric Piermont) |
[07/10/2013 05:36:56] Tokyo (AFP) Une conférence de presse conjointe de Japan Airlines (JAL) et Airbus est prévue lundi à Tokyo, ont annoncé ce même jour la compagnie japonaise et l’avionneur européen qui espère depuis des années une commande de la part de JAL.
Rendez-vous a été donné aux journalistes à 15H00 à Tokyo (06H00 GMT) pour assister à une annonce du PDG d’Airbus, Fabrice Brégier, et du patron de JAL, Yoshiharu Ueki.
Un porte-parole de JAL a reconnu à demi-mot qu’il s’agissait de faire part d’une commande, ce qu’a confirmé peu après une source française très au courant des négociations à ce niveau.
Depuis plusieurs mois circulent des rumeurs selon lesquelles JAL aurait l’intention d’acquérir des gros-porteurs Airbus A350, ce qui serait une importante victoire pour Airbus sur un marché nippon largement dominé par le rival américain Boeing.
Japan Airlines (), qui n’exploite en effet pour ainsi dire que des appareils Boeing, pourrait acquérir quelque 20 à 25 A350 à un prix catalogue de 4 à 5 milliards d’euros.
A l’instar de sa rivale All Nippon Airways (ANA), , rescapée d’une faillite, a presque tout misé sur Boeing depuis l’origine, bien que la compagnie Japan Air System (JAS) avec laquelle elle a fusionné il y a quelques années ait auparavant possédé quelques A300 dans sa flotte.
Même si les récents problèmes des Boeing 787 cloués au sol ne sauraient justifier à eux seuls l’intérêt de pour les A350, la compagnie s’est peut-être laissée convaincre de réduire les risques en diversifiant sa flotte, comme le font la plupart des autres grands transporteurs aériens mondiaux.
Face à un Boeing installé au Japon depuis plus d’un demi-siècle et bénéficiant des liens historiques entre l’archipel et les Etats-Unis, n’a jusqu’à présent jamais réussi à faire une percée importante dans un quasi monopole de facto.
Si lançait effectivement une commande de plusieurs dizaines d’A350, ce serait un important succès pour qui n’a que moins de 10% de parts de marché au Japon. Grâce cependant à des commandes venant de plus petites compagnies, notamment depuis deux ou trois ans, a tout de même réussi à livrer depuis l’origine quelques 100 appareils à des acheteurs japonais.
L’avionneur s’est toutefois heurté à des difficulté en tentant de vendre des très gros porteurs A380 à et ANA, importantes compagnies qui ont jusqu’à présent ignoré les avantages prêtés à cet avion. En revanche, est parvenu à en placer six auprès de la compagnie concurrente et ambitieuse Skymark Airlines.