Un don de 750.000 dollars vient d’être accordé par la SFI (Société financière internationale, filiale de la Banque mondiale) à la Tunisie en tant qu’assistance technique pour la mise en place de l’instance nationale de l’investissement.
Lors de la séance de signature, Lamine Doghri, ministre de Développement et de la Coopération internationale, a précisé que tout le projet nécessitera 1,55 million de $ offert par le Fonds de transition de la région Mena et auquel participent la SFI et l’OCDE.
“Actuellement, notre économie est confrontée à des défis majeurs eu égard à l’évolution du contexte politique, social et sécuritaire du pays…”, a-t- il indiqué.
L’Instance nationale de l’investissement aurait pour mission de permettre aux différents acteurs économiques de mieux assimiler les “rôles des différentes agences responsables des fonctions relatives au domaine de l’investissement et cartographier les procédures clés impliquant l’interaction avec les investisseurs et entre les agences”.
La SFI est engagée avec le gouvernement tunisien pour améliorer le climat des affaires dans votre pays, à déclaré, en substance, Antoine Courcelles-Labrousse, représentant résident de la Société financière internationale en Tunisie. “Nous nous sommes mobilisés à travers ce projet pour mettre en place le cadre réglementaire et législatif qui soit le plus efficace possible pour clarifier, simplifier et améliorer les procédures administratives afin d’améliorer le process d’investissement en Tunisie. Les réputations se font et se défont rapidement dans un monde qui change rapidement, faisons tous en sorte que la Tunisie préserve sa réputation de site attractif à l’international”.
“Nous visons à travers ce projet à conforter l’adhésion de la Tunisie à la protection des investisseurs et à une meilleure coordination de la politique d’investissement à proprement dire, et de la politique d’incitation à l’investissement à l’échelle réglementaire”, a souligné pour sa part Karim Dahou, manager exécutif, unité de Développement, Division l’investissement de l’OCDE qui n’a pas manqué de rappeler l’importance de la promotion des investissements pour réduire le chômage des jeunes.
“Une plateforme de dialogue”, c’est ainsi que décrit Karim Jamoussi, chef de Cabinet du MDCI, l’INI. Le partenariat public/privé sera renforcé tout autant que l’unification des structures d’appui à l’investissement national et international et plus de libéralisation dans le respect des intérêts supérieurs du pays.
La Tunisie compte ainsi rattraper les retards qui se sont accumulés tout au long de ces dernières années au point de vue réglementaire et surtout en termes de réalisations. Le pourrait-elle?.