éant dans le port du Havre, le 19 décembre 2012 (Photo : Charly Triballeau) |
[08/10/2013 05:57:06] Paris (AFP) La France peut espérer à moyen terme une hausse moyenne de 4 à 5% par an de ses exportations de marchandises, grâce en particulier à son industrie des transports, selon une étude internationale publiée mardi par la banque HSBC.
Les exportations françaises afficheraient toutefois une croissance deux fois plus lente que celle prévue pour le commerce international de marchandises dans la même étude, soit 8% par an en moyenne d’ici 2030.
HSBC a précisé dans un communiqué que pour l’heure les attentes des entreprises françaises en termes de commerce restaient pessimistes, mais a prévu une amélioration des affaires à partir de 2015, conduisant alors à ces taux de progression d’entre 4 et 5% par an des exportations jusqu’en 2030.
Selon la banque, “si des progrès sont faits (en matière de réformes structurelles), cela pourrait fortement accélérer le rythme de la croissance économique française”, selon elle affectée en particulier par un coût élevé du travail.
HSBC prévoit que les “industries d’aéronautique et de défense françaises vont bénéficier d’une forte demande, car elles conservent un avantage compétitif résultant d’une innovation constante et de l’accès à une main d’oeuvre très qualifiée et productive”. Autres points forts des exportations françaises selon cette étude: l’industrie des transports dans son ensemble et le secteur agro-alimentaire.
La banque prévoit que d’ici 2030 l’Allemagne reste le premier pays client de la France, tandis que le Royaume-Uni comme les Etats-Unis devraient demeurer dans le peloton de tête, tout comme la Chine, qui pourrait devenir la deuxième destination mondiale pour les marchandises françaises, et la Turquie, en forte progression.
L’Allemagne va elle au contraire s’affranchir un peu de la France, qui est à l’heure actuelle son premier débouché, mais qui sera supplantée par la Chine d’ici 2030, selon HSBC.