Le logo de Facebook (Photo : Lionel Bonaventure) |
[08/10/2013 11:12:47] Paris (AFP) Six collectivités locales sur 10 (60,7%) sont présentes sur Facebook ou Twitter contre moins de la moitié (45,3%) un an plus tôt, selon une étude de l’Institut Edgar Quinet intitulée “Collectivités territoriales et réseaux sociaux” présentée mardi.
Entre mars 2012 et mars 2013, l’Institut à analysé les comptes officiels sur Facebook et Twitter de 176 collectivités territoriales (50 villes, 100 départements et 26 régions).
Les villes, les départements ou les régions comptaient en mars 2013 5.777 fans en moyenne sur Facebook (contre 2.941 un an plus tôt) et 3.313 abonnés sur Twitter (contre 1.770 en mars 2012), indique l’étude. Soit un niveau deux fois plus important.
Selon l’Institut, le nombre de fans ou d’abonnés aux comptes officiels des collectivités territoriales progresse fortement. Ainsi, l’évolution annuelle moyenne des villes (hors Paris) en terme de nombre de fans sur Facebook est de +169%, contre +47% pour les départements et +82% pour les régions.
En revanche, les départements (+189%) et les régions (+121%) progressent plus fortement en termes d’abonnés sur Twitter que sur Facebook. Ces disparités peuvent s’expliquer par les différences de stratégies de communication et de types de populations à atteindre.
Mais ces fortes progressions cachent un faible ancrage au sein des populations, nuance l’étude qui relève des taux de pénétration (nombre de fans ou d’abonnés par rapport à la population) allant de 4,64% pour les villes sur Facebook, en moyenne, à 0,17% pour les régions sur Twitter, toujours en moyenne.
Au-delà des aspects quantitatifs, l’étude s’est également intéressée à l’usage des réseaux sociaux par les collectivités, en notant ces pratiques de 1 (usage inexistant) à 5 (usage évolué). En un an, il apparaît que les villes, régions et départements ont fortement professionnalisé leur usage des deux principaux réseaux sociaux.
“Les usages automatisés des Twitter et Facebook sont en forte baisse au profit d’une véritable animation. On est dans un autre rapport à l’internaute et c’est ce que recherchent les usagers”, expliquent Alain Assouline, le président de l’Institut Edgar Quinet, et Jean-Pascal Szelerski, de l’agence Les Argaunautes, qui a dirigé l’étude.