Plusieurs mesures dans le secteur des grandes cultures ont été prises par le ministère de l’Agriculture à l’issue d’une réunion ministérielle, tenue lundi, et concernent l’accroissement des prix de base des céréales à la production, tout en maintenant la prime exceptionnelle de prompte livraison à son niveau actuel, lit-on dans un communiqué du ministère de l’Agriculture.
Les nouveaux prix seront de :
– 65 dinars le quintal du blé dur, soit une hausse de 5 dinars,
– 48 dinars le quintal du blé tendre, en hausse de 3 dinars.
Il a été également décidé d’augmenter le prix d’intervention en ce qui concerne le son et le triticale pour le porter de 42 à 46 dinars le quintal.
Le ministère de l’Agriculture a, en outre, décidé de réviser les prix des semences sélectionnées, tout en maintenant leur subvention.
Les nouveaux prix seront comme suit :
– 87 dinars le quintal du blé dur, avec une subvention de 15 dinars le quintal
– 76 dinars le quintal du blé tendre, avec une subvention de 9 dinars le quintal
– 70 dinars le quintal du son, avec une subvention de 12 dinars le quintal
– un dinar le quintal de Triticale 70, avec une subvention de 9 dinars le quintal.
Il s’agit également de rationaliser la consommation de l’orge de fourrage, à travers la révision de son prix de vente sur deux étapes : 38 dinars le quintal à partir du 1er janvier 2014 et 42 dinars le quintal à partir de juin 2014.
Le ministère a, par ailleurs, décidé de réviser les critères d’octroi des crédits saisonniers destinés aux grandes cultures afin de couvrir la hausse du coût de production.
S’agissant de l’assurance, l’Etat continue à prendre en charge 50% du coût du droit d’assurance agricole sur les contrats souscris au titre des risques des chutes de grêles et des incendies affectant les grandes cultures, outre la consolidation des ressources financières des associations de micro-crédits.
Le ministère a, également, pris les dispositions nécessaires afin de garantir tous les moyens de production aux petits agriculteurs, appelés à renforcer la production et à améliorer la productivité par le biais de l’élargissement des superficies consacrées aux grandes cultures, notamment, à l’intérieur des périmètres irrigués.
Il s’agit en outre de pratiquer l’alternance des cultures l’objectif étant, de consolider la sécurité alimentaire en se basant sur la production nationale et en limitant autant que possible l’importation.