Le
titre complet de cette étude est “Evolution de l’environnement économique et
ses impacts sur de la capacité de résilience du secteur bancaire: résultats
d’un macro-stress testing”
Les perspectives de croissance et les principaux indicateurs de solidité de
l’activité économique en général exercent un rôle déterminant sur la
perception qu’ont les banques du risque global et donc sur la réactivité
optimale de leur politique de crédit. Aussi, l’adoption d’un cadre
macroprudentiel permettrait d’intégrer la cyclicité macroéconomique et
faciliterait l’évaluation du risque systémique adossé à l’activité bancaire.
Dans ce contexte, et au-delà du suivi individuel des établissements de
crédit par les autorités de supervision à partir d’agrégats microéconomiques
sur la qualité des actifs, la profitabilité, la solvabilité, la sensibilité
aux risques de marché ou les normes de fonds propres (approche
microprudentielle), l’accent doit aussi être porté sur le risque de
contagion et l’exposition commune du système bancaire à des chocs
macroéconomiques (approche macroprudentielle) affectant en particulier la
croissance économique, la volatilité de l’inflation, le taux d’intérêt et le
taux de change.
Ces indicateurs d’alerte précoce ou avancés sont intégrés dans le calcul du
risque et sélectionnés en raison de leurs impacts sur les résultats et le
capital des banques ainsi que sur le niveau des créances classées. En
particulier, outre les problèmes structurels du secteur bancaire, la
dégradation de l’environnement économique en Tunisie peut exposer le système
bancaire tunisien à des risques systémiques particuliers et n’est pas sans
effets sur le produit net bancaire.
Ce document va analyser successivement (1) Retour aux évolutions
conjoncturelles et aux facteurs de fragilités de l’économie tunisienne, (2)
Un test macroprudentiel des impacts attendus sur le produit net bancaire.
Source : http://www.economie.com.tn/?p=537