ère (Photo : Pierre Andrieu) |
[15/10/2013 08:37:23] Paris (AFP) L’UFC-Que Choisir a lancé mardi une campagne pour promouvoir une offre de gaz “au minimum 13%” moins chère obtenue auprès du fournisseur alternatif Lampiris, une initiative inédite entre l’association de consommateurs et un opérateur.
Baptisée “Gaz moins cher ensemble”, la campagne vise à convaincre un nombre maximum d’abonnés français au gaz de souscrire à une offre dont les conditions ont été négociées par l’UFC-Que Choisir.
En juillet, l’association de défense du consommateur avait lancé “un appel d’offres” auprès des fournisseurs de gaz (GDF Suez, EDF, Direct Energie, etc.)
L’offre devait avoir “des conditions contractuelles plus exigeantes que la loi (responsabilité unique du fournisseur, facturation bimestrielle auto-relevée)” et un traitement des réclamations “associant l’UFC-Que Choisir”.
L’offre devait également fonctionner sous le principe de l’enchère inversée, c’est à dire qu’elle devient plus attractive quand un grand nombre de clients y souscrit.
“Il s’avère qu’au terme de la date butoir pour la réponse, un seul fournisseur national (Lampiris, filiale d’un groupe belge) a fait le pari”, dit l’UFC.
Lampiris, qui “a accepté toutes les conditions contractuelles”, a proposé une offre avec “13% minimum d’économies par rapport au tarif réglementé du kilowattheure d’octobre”.
Soit une économie pour une consommation moyenne de 17.000 kilowattheures “comprise entre 124 et 132 euros selon la zone tarifaire”, souligne-t-elle.
Une “réduction complémentaire” est également prévue en fonction du nombre d’inscrits sur le site de l’opération (gazmoinscherensemble.fr)
“Très concrètement, les consommateurs particuliers abonnés au gaz ont jusqu’au 25 novembre pour s’inscrire, et au vu de leur nombre, l’offre finale sera dévoilée le 26 novembre”, dit l’UFC-Que Choisir.
Malgré l’ouverture à la concurrence depuis 2007, et des offres de marché parfois plus avantageuses que le tarif réglementé offert par GDF Suez, une large majorité des abonnés français au gaz restent dans le giron de l’ex-Gaz de France.