Quatre jours, quelquefois moins, pour rentrer au pays vivre la fête de l’Aïd El Idha en famille. C’est le lot de millions de Tunisiens. Tout se fait vite. Y compris l’acte d’égorger le mouton et le décortiquer. En payant, de plus, le prix fort.
Jeudi 3 novembre 2011, 15 heures 30, dans une rame du métro de la ligne 4 qui relie le Campus universitaire de La Manouba à la Place Barcelone, à Tunis. Ezzeddine et Montassar, tous deux étudiants à l’Ecole Supérieure de Commerce (ESC, échangent des réflexions sur le retour du championnat national de football prévu pour le lendemain vendredi 4 novembre….
Samedi 5 novembre 2011, 11 heures, à la gare routière de Bab El Falaâ. Tijani, 23 ans, étudiant en commerce international, au Campus El Manar de Tunis, n’a pas eu la même chance. Il a trouvé certes une place dans le bus de Kairouan. Mais il devra se contenter d’une place debout…
Dimanche 6 novembre 2011. C’est à 6 heures du matin que Tijani s’est réveillé pour se préparer à aller à la Grande mosquée de la ville de Kairouan. Il faudra presser le pas pour éviter de s’installer dans le patio. Souffrant d’un lumbago, il souhaite s’adosser à une colonne de la Grande mosquée. La prière d’Al Aïd El Idha est un moment fort de la journée…
Lundi 7 novembre, 10 heures. Une petite queue se forme devant le magasin de «makrouth» à la périphérie de la ville, à Kairouan, sur la route de Sousse. La cinquantaine, Hamdi se presse pour payer ses deux kilos de makrouth. «Histoire de ne pas rentrer les mains vides à son agence d’assurances à Sousse. Le makrouth, ses employées en raffolent».
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