Le recouvrement des dettes accumulées des unités touristiques et des agences de voyage envers les fonds sociaux et les sociétés de leasing est l’une des principales suggestions avancées par les professionnels du tourisme comme solution à la stagnation du secteur.
Réunis dernièrement lors d’une séance de travail à Kébili, les différents intervenants (directions régionales et un représentant du ministère du tourisme) ont défendu l’idée d’un guichet unique pour l’artisanat au marché traditionnel de Douz. Ce mécanisme aura pour mission l’encadrement des artisans et la promotion de leurs produits, à travers l’intégration du marché, une fois restauré, au circuit touristique de la région.
La séance de travail a été l’occasion d’examiner les moyens de mettre en œuvre les mesures prises lors du conseil ministériel sur le tourisme dans le sud-est du pays, tenu le 20 septembre dernier.
Les participants se sont également prononcés en faveur de la simplification des procédures d’obtention d’autorisations pour la création de parcs et d’espaces de loisirs dans les anciens oasis. Ils considèrent que le règlement des problèmes fonciers demeurent, incontestablement, le grand obstacle à l’investissement dans la région.
La rencontre a permis de mettre en évidence l’importance du marketing dans l’impulsion du tourisme saharien dont la saison vient de démarrer et de la réfection de certaines routes reliant des zones touristiques à l’instar de la route Douz-Parc Jbil.
Parmi les recommandations figure, également la création de nouvelles zones touristiques à Debebcha (Souk Lahad), à Kébili, à Douz et au parc de Jbil. Il s’agit également de conforter l’orientation vers le tourisme culturel et écologique, à travers la multiplication des évènements culturels et des festivals.
WMC/TAP
