PSA : la dernière voiture de l’usine d’Aulnay sortira le 25 octobre

2260cde2cf035f1b0599a7f2a05f932339462946.jpg
Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), le 28 janvier 2013 (Photo : Lionel Bonaventure)

[17/10/2013 16:43:02] Paris (AFP) La dernière voiture produite dans l’usine PSA Peugeot Citroën d’Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), qui doit fermer en 2014, sortira de la chaîne le 25 octobre, a annoncé le groupe à l’AFP.

La livraison du dernier véhicule “montre que le reclassement des salariés avance”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du groupe, qui avait annoncé fin août que la production de voitures s’arrêterait fin octobre sur le site de Seine-Saint-Denis. Une activité industrielle réduite se poursuivra jusqu’en 2014 à l’atelier ferrage, par la fabrication de pièces détachées.

“Vendredi 25 octobre 2013, sortie du dernier Citroën C3 de l’usine d’Aulnay. Mais le combat continue. Objectif: un CDI pour tous”, a écrit Tanja Sussest, la déléguée du syndicat SIA, majoritaire à Aulnay, sur son compte Twitter.

f1271a3ec013cb7de92b9eb5593f02af6541fa93.jpg
Aulnay le 25 octobre 2013 (Photo : Valery Hache)

L’usine, dont la fermeture avait été annoncée en juillet 2012 dans le cadre d’un vaste plan de restructuration, avait été paralysée par une grève dure entre janvier et mai, qui avait divisé syndicats et salariés. Depuis, elle ne produisait plus qu’au compte-gouttes en raison des absences nombreuses de salariés reclassés en interne, suivant des formations de reconversion, se rendant à des forums de recrutement ou ayant trouvé un emploi ailleurs.

Cinq mois après le début de la mise en oeuvre du plan prévoyant 8.000 suppressions d’emploi, dont 3.000 à Aulnay, l’usine ne peut plus tourner faute de salariés en nombre suffisant, a expliqué vendredi le porte-parole.

Environ 2.000 salariés de l’usine ont adhéré à l’une des mesures de reclassement, dont un tiers sont partis vers d’autres sites du groupe, un tiers ont trouvé un nouvel emploi ailleurs, et un tiers ont adhéré au congé sénior ou créé leur propre entreprise.

“Il reste 1.000 salariés en cours de reclassement, dont 300 à 400 personnes qui ne se sont pas encore manifestées” auprès du groupe pour indiquer quelle solution ils envisagent, selon le porte-parole.