Le groupe algérien Cevital a décidé de s’installer au Soudan, plus particulièrement à Khartoum où 50 hectares ont été mis à sa disposition. Et Cevital pourra même avoir son propre port, le Soudan disposant de quelque 700 kilomètres de côtes…
Et dans sa conquête de nouveaux marchés, le groupe pourrait rencontrer de problèmes de financement. Mais pas pour son patron, Issad Rebrab, qui aurait averti qu’“il n’attendra pas indéfiniment la Banque d’Algérie et qu’il pourrait recourir à des financements à l’extérieur auprès des brésiliens ou des chinois“. C’est en tout cas ce que rapporte le portail maghrebemergent.com.
«Les pourparlers engagés, il y a deux années, entre les autorités politiques soudanaises et les dirigeants du leader algérien de l’agroalimentaire, ont abouti»…
Pour ce faire, «avec Cevital International, nous allons nous endetter auprès des institutions financières internationales auprès de deux pays des BRICS (Brésil ou la Chine), voire l’Union européenne», indique le p-dg du groupe.
Mais pas seulement. Car M. Rebrab affirme qu’il y a une autre solution: «faire appel à des fonds d’investissements étrangers surtout si, après étude, il ne doit nous manquer que 15% des investissements prévus. En contrepartie de son financement, l’organisme prêteur va perçoir des intérêts rémunérant l’apport de fonds et les risques pris».
Pour le Soudan, l’enjeu est énorme et la piste Cevital peut s’avérer payante. Car, le pays veut produire 12 millions de tonnes de sucre. «C’est la raison pour laquelle ils ont proposé au leader algérien de l’agroalimentaire de reprendre les six sucreries que compte le Soudan et dont la capacité de production n’excède pas les 700.000 tonnes.
