L’Institut arabe des droits de l’Homme (IADH), en coopération avec l’UNESCO, lance un cycle de formation sur la participation des jeunes dans l’administration et l’observation du processus électoral, et les 19 et 20 octobre 2013 à Gafsa. Cet atelier réunira une cinquantaine de jeunes issus des associations locales de Gafsa, Sidi Bouzid, Tozeur, Kasserine et Kairouan.
Il sera assuré par des experts constitutionnalistes tunisiens et des représentants de l’UNESCO et l’IADH.
Ce programme bénéficie de l’appui du Royaume des Pays-Bas et se base sur un kit de formation édité par l’UNESCO en coopération avec le ministère de l’Education, l’Institut arabe des droits de l’Homme, CAWTAR et d’autres organisations de la société civile.
Sept cycles de formation ont déjà été organisés depuis l’année 2012 à Sfax, au Kef, à Kasserine, à Sidi Bouzid, à Gafsa, à Tozeur et à Kairouan. L’objectif ultime est de consolider les connaissances juridiques et la réflexion critique des jeunes tunisiens des deux sexes âgés de 18 à 25 ans afin de leur permettre de s’impliquer de manière effective et informée dans la vie publique et politique de leurs régions.
Des exercices interactifs, des simulations d’élections, des projections et des débats avec les acteurs clés du processus électoral (représentants d’organisations internationales, activistes, leaders politiques, etc.) permettront d’initier les participant(e)s aux questions juridiques et techniques les plus avancées relatives à l’administration et à l’observation des élections selon les normes et standards internationaux. La formation se veut aussi une étape préliminaire à l’accréditation éventuelle des participants par d’autres organisations nationales en tant qu’observateurs.«L’instabilité de ces dernières années a dégradé en volumes comme en nature les investissements», dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord. C’est ce qu’on lit dans le dernier rapport de la Banque mondiale intitulé “Perspectives et développements économiques”.
Pour solution à cette situation, les experts de l’institution de Brettons Wood estiment que «des investissements de meilleure qualité sont nécessaires dans la région». En plus clair, la BM appelle «les pays de la zone à investir de façon plus judicieuse», ce qui serait à même de «promouvoir une croissance partagée… », selon econostrum.info qui a lu ledit rapport.
Si l’on suit l’analyse de la BM, «le Printemps arabe aurait détérioré le niveau et la composition des investissements directs étrangers (IDE)». Or, contrairement aux autres parties du monde qui ont vu augmenter les IDE après 2010, ces derniers ont poursuivi leur mouvement baissier dans les pays du Printemps arabe.
Par ailleurs et toujours dans le même ordre d’idées, les experts de la BM pensent que la région enregistrera, en 2013, une croissance économique d’environ 2,8% en moyenne, ce qui est nettement inférieur aux estimations de 2012 qui tablaient sur un taux de 5,6%.
Pour 2014, la BM estime que “la croissance devrait rebondir et atteindre en moyenne 4%”, mais à condition que la situation politique parvienne à se stabiliser.
Ceci dit, les analystes de la BM soulignent tout de même que les pays les exportateurs de pétrole (Algérie, Libye et Syrie) réaliseront une croissance faible et inférieure à leur potentiel, tandis que les pays importateurs (Égypte, Tunisie, Maroc, Jordanie, Liban et Autorité palestinienne) continueront à faire face à des difficultés de financement extérieur et des pressions financières. Mais pour la Tunisie –et c’est une surprise-, la BM estime que notre pays “arrivera à un équilibre en 2014“.