Dans un communiqué rendu publié vendredi 18 octobre 2013, la Banque centrale de Tunisie recadre un média de la place et apporte des précisions sur certains chiffres et données.
Voici le texte intégral du communiqué :
«La liberté d’expression -verbale ou écrite- est un grand acquis de la révolution. Nous devrions toujours la préserver. Il en est tout autrement des libertés que certains prennent consciemment ou inconsciemment avec les chiffres.
Contrairement à ce qui a été invoqué sur un média de la place en date du 17 octobre 2013 à propos du risque qui pèse sur la Tunisie de ne pas pouvoir rembourser les 3 milliards de dinars de dettes restant pour 2013, nous souhaitons préciser que le reliquat du service de la dette publique extérieure (en devises) de la Tunisie qui reste à payer entre le 18 octobre et le 31 décembre 2013 est de 370 millions de dinars et non de 3 milliards de dinars.
Il s’agit d’un montant que l’Etat est en mesure d’honorer comme il l’a fait tout au long du demi-siècle passé. Quant au chiffre évoqué plus haut, à savoir les 3 milliards de dinars, il correspond au remboursement déjà effectué pendant les 9 premiers mois de 2013 au titre de la dette publique intérieure et extérieure.
S’agissant des insinuations de certains, relatives au recours éventuel par la Banque centrale de Tunisie «à la planche à billets» pour que l’Etat puisse payer le «salaire des fonctionnaires», elles nous paraissent suffisamment misérables et farfelues pour ne mériter aucune réaction de notre part».