Le syndicat des contrôleurs aériens a menacé d’entrer en grève ou encore de tenir un sit-in si ses revendications ne sont pas satisfaites, a indiqué à l’agence TAP, le secrétaire général du syndicat, Sofiene Bejaoui.
M. Bejaoui a précisé que cette réaction intervient suite à la non application par le ministère de tutelle et l’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) du procès-verbal de l’accord conclu à l’amiable, à la mi-janvier 2013, concernant la promulgation d’un statut pour les contrôleurs aériens et le recouvrement du secteur de son caractère civil, à travers l’intégration des contrôleurs militaires, au sein de l’OACA.
Participant, dimanche à Hammamet à la célébration de la journée internationale des contrôleurs aériens, il a estimé “fort probable que les contrôleurs aériens en Tunisie, entrent en grève, si leurs demandes ne sont pas satisfaites, étant donné que leurs revendications n’ont pas un grand impact financier sur le budget de l’OACA. D’autant que les contrôleurs contribuent à assurer 75% des recettes de l’Office, lesquels dépassent les 200 millions de dinars, annuellement”.
Pour sa part, le président de l’Association tunisienne des contrôleurs aériens, Brahim Rahali, a appelé à “redonner le caractère civil aux établissements de formation des contrôleurs aériens”.
D’après lui, le changement du caractère civil du secteur, pour une vocation militaire, “a influé négativement sur lui et a causé une baisse de son rendement”.
“Il faut accorder l’intérêt nécessaire aux contrôleurs, dont le nombre ne dépasse pas en Tunisie, les 300 personnes, étant donné le caractère sensible de leur profession et du rôle qu’ils jouent dans la garantie de la sécurité de la navigation aérienne”, a t-il affirmé.
WMC/TAP