érence de presse à Saint-Cloud, près de Paris (Photo : Eric Piermont) |
[21/10/2013 11:45:56] Paris (AFP) Le PDG de Dassault Aviation, Eric Trappier juge encore possible de signer avant la fin de l’année le contrat de vente à l’Inde des Rafale de l’avionneur français.
“C’est toujours mon objectif, comme c’est celui de l’armée indienne qui vient de le rappeler ces jours-ci”, a-t-il déclaré dans un entretien au quotidien Le Monde daté de mardi.
“Nous faisons tout pour que le volet industriel concernant la fabrication sous licence soit achevé d’ici à la fin de l’année. C’est complexe car le transfert de fabrication concerne de nombreuses sociétés, mais c’est possible”, a-t-il expliqué.
“Tout dépendra ensuite du gouvernement indien, c’est lui qui décidera s’il signe le contrat avant les élections de 2014. Je me place dans l’hypothèse optimiste de fin d’année”, a ajouté Eric Trappier.
Le ministre français de la Défense, Jean-Yves le Drian s’était dit optimiste, le 9 octobre, sur la signature du contrat avec l’Inde en 2014, laissant entendre pour la première fois qu’il ne serait pas signé cette année.
La date de la signature est d’autant plus importante que le projet de loi de programmation militaire 2014-2019, examiné au Parlement, prévoit que les exportations de Rafale prendront le relais de la commande publique en 2016.
Or, Dassault considère qu’il faudra trois ans à partir de la signature du contrat pour livrer le premier appareil commandé par l’Inde. Une signature après les élections indiennes reporterait la première livraison à 2017.
Mais l’approche de celles-ci ainsi que le décès début octobre d’un des négociateurs clé du ministère indien de la Défense pourraient reporter la signature après le printemps 2014.
L’Inde a choisi le Rafale en janvier 2012 et poursuit les négociations pour l’achat de 126 appareils, dont 108 à assembler par ses propres industriels.