Dragon ou hérisson, le jeu vidéo met les mascottes à l’honneur

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” (Photo : Michael Loccisano)

[23/10/2013 06:33:11] Paris (AFP) Fers de lance d’un nouveau genre, le “jouet vidéo”, la saga “Skylanders” et son dragon Spyro font leur retour, quelques semaines après le lancement d’un titre concurrent chez “Disney”, tout comme l’emblématique hérisson bleu Sonic.

– Skylanders: Swap Force – Devenue l’autre grand succès de l’éditeur américain Activision au côté de “Call of Duty”, la licence “Skylanders” repose sur des petits jouets à placer sur un socle qui prennent ensuite vie à l’écran. Dans ce troisième épisode, la principale innovation vient justement de seize nouvelles figurines, dont le corps peut être séparé en deux parties pour créer 256 héros aux pouvoirs inédits: le haut du personnage détermine ainsi ses attaques et le bas sa vitesse de déplacement, certaines combinaisons étant requises pour débloquer des niveaux. Les possesseurs de jouets sortis pour les deux premiers volets pourront à nouveau les utiliser, sans cette fonctionnalité toutefois.

La formule du studio Vicarious Visions, qui a généré plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires depuis 2011, n’a pas évolué: le dragon Spyro et ses acolytes doivent protéger le monde magique des Skylands, menacé par une attaque du méchant Kaos. Pour ce faire, trois personnages sont proposés dans le pack de démarrage, les autres étant à acquérir séparément, ce qui peut rapidement faire grimper l’addition.

Contrairement à son rival “Disney Infinity”, lancé en septembre, “Skylanders: Swap Force” offre moins de liberté dans son déroulement mais les objectifs à remplir sont du coup plus clairs pour les plus petits. Visuellement, l’ensemble est un peu plus joli que l’épisode précédent, mais reste toutefois loin des plus beaux titres actuels.

(“Skylanders: Swap Force” – Développeur: Vicarious Visions – Editeur: Activision – Disponible sur Playstation 3, Xbox 360 et WiiU)

– NBA 2K14 – Devenue la référence des jeux de basket-ball, au point de contraindre sa rivale “NBA Live” à faire une pause de quatre ans avant de revenir cette année, la série “NBA 2K” parvient épisode après épisode à perfectionner sa formule, avec des graphismes et des matches au plus près de la réalité.

Si le rappeur Jay-Z avait officié en tant que producteur du jeu en 2012, l’éditeur Take-Two a cette fois confié cette tâche à Lebron James. La star des Miami Heat apparaît ainsi dans les menus, a choisi la bande-son (Daft Punk, Gorillaz, Black Keys…) et fait l’objet d’un scénario: soit il décide de rester dans son équipe pour remporter le championnat nord-américain, soit il trahit ses fans et rejoint une autre franchise pour remplir ses objectifs.

Toujours aussi beau, “NBA 2K14” innove principalement dans sa prise en main, le dribble se gérant avec le stick droit de la manette, qui peut aussi déclencher les passes et les tirs. Ce nouveau système demande de l’entraînement pour être maîtrisé et il reste possible de rétablir la configuration des années précédentes en cas de difficulté.

Au niveau du contenu, outre les équipes américaines, quatorze formations européennes font leur apparition, une manière pour “NBA 2K” de mettre un pied en Europe qui reste toutefois limitée à des matches simples.

(“NBA 2K14” – Développeur: Visual Concepts – Editeur: Take-Two – Disponible sur Playstation 3 et Xbox 360)

– Sonic Lost World – Le hérisson bleu Sonic est désormais un habitué des consoles Nintendo, après avoir incarné l’image de son rival Sega pendant les années 1980/1990. Revenue en grâce récemment après plusieurs épisodes ratés, cette icône du jeu vidéo tente une nouvelle incursion dans un univers en 3D, ce qui ne lui a jamais réussi jusqu’à présent.

Techniquement, le jeu s’en sort honorablement, avec des graphismes fins et colorés et une animation fluide, en reprenant les traditionnels mondes de la série (casino, jungle…) et l’habituel scénario voyant le Dr Robotnik jouer les méchants de service, cette fois accompagné de six extra-terrestres.

La caméra se révèle néanmoins imprévisible, ce qui a tendance à rendre l’action confuse et nuit à la progression, d’autant que la construction des niveaux est mal ficelée par rapport à d’autres productions du même genre, comme “Super Mario Galaxy”.

A noter pour les nostalgiques, des passages en 2D bien réalisés, au point de regretter qu’ils ne soient pas plus nombreux.

(“Sonic Lost World” – Développeur: Sega – Editeur: Sega – Disponible sur WiiU)