Jean-Marc Ayrault défend le bilan d’une année d’emplois d’avenir

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à Eaubonne (Photo : Lionel Bonaventure)

[25/10/2013 12:27:53] Eaubonne (France) (AFP) Jean-Marc Ayrault a défendu vendredi avec vigueur les emplois d’avenir destinés aux jeunes, une année après leur entrée en vigueur, lors d’un déplacement à Eaubonne (Val-d’Oise) où il a promis un total de 150.000 contrats de ce type pour 2014.

“Le gouvernement s’est fixé un objectif de 100.000 (emplois d’avenir) cette année (…) On va y arriver” et ce chiffre “va augmenter de 50% en 2014 “pour passer à 150.000”, a souligné le Premier ministre, qui s’était entretenu auparavant, lors de son déplacement en train vers Eaubonne, avec une dizaine de jeunes signataires d’un contrat d’emploi d’avenir avec la SNCF.

75.000 emplois d’avenir, qui sont payés à 75% par l’Etat, seront atteints ce vendredi, a-t-il précisé.

Jean-Marc Ayrault faisait ce déplacement en compagnie du ministre du Travail, Michel Sapin, et du président de la SNCF, Guillaume Pepy.

Le Premier ministre a procédé à la signature du 500e emploi d’avenir de la compagnie ferroviaire, Guillaume Pepy promettant de son côté 250 contrats supplémentaires au cours des prochains mois.

Jean-Marc Ayrault a évoqué ses discussions avec des jeunes signataires d’un emploi d’avenir, un peu plus tôt à Matignon. “Il y a quelque chose qui a changé en eux: la confiance”, a-t-il dit, reconnaissant toutefois que les jeunes ne connaissent pas encore suffisamment ce dispositif.

Lors du déplacement en train, Jason, Dallel ou Jessica ont raconté au Premier ministre comment ils avaient été ballotés de “petits boulots en petits boulots”, avant d’être recrutés par la SNCF en emplois d’avenir.

Lors d’une table ronde avec des cadres de la SNCF, Jean-Marc Ayrault s’en est pris à la “presse de droite”, qui voit dans ces contrats de l'”assistanat et de l’occupationnel”.

A la SNCF, ces contrats contribuent à “la qualité du service aux usagers”. “Ce n’est pas la politique du chiffre, c’est la politique de la qualité. Cela sera utile pour l’entreprise et pour les jeunes”, a-t-il assuré.

“Les emplois d’avenir, ça nous va”, a renchéri Guillaume Pepy, rappelant que la SNCF était le premier recruteur de France après Mac Donald’s et qu’elle contribuait à l'”ascenseur social”.