Bombardier américain : Boeing et Lockheed Martin veulent faire une offre conjointe

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Logos de Boeing et et Lockheed Martin (Photo : -)

[25/10/2013 17:42:58] New York (AFP) Les américains Boeing et Lockheed Martin ont annoncé vendredi qu’ils allaient s’allier pour faire une offre conjointe afin de remporter le contrat du prochain avion bombardier américain, évalué à quelque 55 milliards de dollars.

“Boeing et Lockheed Martin font équipe pour participer à la compétition pour le programme de l’armée de l’Air américaine de chasseur bombardier de longue portée, et Boeing sera le principal sous-traitant avec Lockheed Martin comme principal équipier”, ont indiqué le constructeur aéronautique et le groupe de défense dans un communiqué commun.

Les deux groupes “mettent en commun près de deux siècles d’expérience combinée dans la conception, le développement et les essais d’avions pour nos clients de Défense partout dans le monde”, ont-ils noté, sans donner de détails sur le montant du programme ou son calendrier.

Ensemble, les deux groupes seront en mesure d’offrir des “systèmes uniques et abordables qu’ils ne seraient pas en mesure d’obtenir sans partenariat”, ajoute le communiqué.

“Une planification stable, associée à des méthodes de développement et de production efficaces et abordables, permettront à nos équipes de réduire les risques de développement en capitalisant sur les technologies matures et en intégrant des systèmes existants”, a assuré le patron de la branche de défense de Boeing, Dennis Muilenburg, cité dans le communiqué.

Le projet de développer un nouveau bombardier remonte à plusieurs années. L’objectif est de construire entre 80 et 100 bombardiers livrables après 2020, a indiqué à l’AFP un porte-parole de l’US Air Force, Ed Gulick.

Il n’a pas précisé le montant du contrat, mais l’appareil est généralement estimé à quelque 550 millions de dollars pièce.

En 2010, le secrétaire de l’US Air Force Michael Donley avait fait valoir que l’approche recherchée sur ce programme était “la prudence”, afin de “ne pas reproduire de coûteuses expériences sur des programmes de bombardiers passés”.

Il avait énuméré des “capacités étroites, des technologies risquées, et des coûts élevés ayant entraînés des problèmes d’annulation et de faibles inventaires”.

Il avait indiqué que l’armée de l’Air américaine se focaliserait donc pour le prochain bombardier sur “des technologies existantes” plutôt que sur des technologies de pointe.

L’armée de l’air avait par ailleurs indiqué en 2012 que l’horizon visé pour la mise en service des nouveaux bombardiers était la prochaine décennie.