«La Tunisie va recourir, en 2014, à des mesures douloureuses pour faire face aux défis énergétiques». C’est le secrétaire d’Etat à l’Energie et aux Mines, Nidhal Ouerfelli, qui l’a déclaré lors du débat régional sur l’énergie, organisé, mardi, à Sfax, dans le cadre du dialogue national sur la stratégie énergétique.
A cette occasion, il a également indiqué que “le gaz de schiste reste l’une des solutions possibles pour faire face au déficit énergétique en Tunisie. Toutefois, la prise de décision pour son exploitation nécessite la participation de toutes les parties, et les intervenants, notamment les composantes de la société civile qui ont réagi positivement au choix du gaz de schiste.
De son côté, Yassine Mestiri, membre du groupe de travail, chargé du dialogue national sur l’énergie au ministère de l’Industrie, a jugé nécessaire, dans un premier temps, de vérifier les réserves de gaz de schiste, disponibles en Tunisie.
Plusieurs solutions ont été proposées, lors de ce débat, dont essentiellement le renforcement du transport public pour réduire la consommation excessive d’énergie, la mise en application de la convention avec la Libye (prix préférentiels pour la Tunisie), la production de l’énergie photovoltaïque dans le Sud du pays et le projet de production de l’électricité à partir d’énergie nucléaire.
Ont pris part à cette concertation les représentants des municipalités, des entreprises publiques, des chambres professionnelles dans le secteur énergétique, des stations d’essence, des entreprises industrielles et certaines structures économiques et associations.