és de Fagor, le 18 octobre 2013 à Mondragon (Photo : Rafa Rivas) |
[30/10/2013 21:31:53] Madrid (AFP) La coopérative basque de Mondragon, présentée jusque là comme un miracle économique dans une Espagne en crise, a renoncé mercredi à sauver son fleuron, le groupe d’électroménager Fagor, qui emploie 5.700 personnes et se trouve au bord du dépôt de bilan.
Mondragon “considère que le projet de Fagor”, qui avait entamé des négociations avec ses créanciers pour restructurer sa lourde dette et demandé le soutien de la coopérative et des pouvoirs publics, “ne répond pas aux nécessités du marché”, a annoncé la direction dans un communiqué.
“Les ressources que demande le groupe ne suffiraient pas à garantir sa viabilité”, a ajouté Mondragon.
Fagor avait annoncé un peu plus tôt qu’il risquait de manière “imminente” le dépôt de bilan si Mondragon lui refusait son aide, et que 4.000 emplois directs ou indirects étaient ainsi menacés pour le seul Pays basque.
Fagor “se dit convaincu qu’une procédure de dépôt de bilan conduirait à la disparition de toutes les activités de l’entreprise et de tous ses postes de travail”, avait averti le groupe, qui compte 13 usines dans cinq pays (Espagne, France, Pologne, Maroc et Chine).
A la mi-octobre, Fagor avait annoncé avoir “informé le tribunal de commerce de Saint-Sébastien du début des négociations pour parvenir à un accord anticipé de restructuration de sa dette”, qui atteindrait 800 millions d’euros selon les médias espagnols.
Environ 2.000 salariés du groupe travaillent au Pays basque, sur un total de 5.642 fin juin.
Au premier semestre 2013, Fagor a essuyé une perte de 60 millions d’euros, trois fois plus qu’au premier semestre 2012, et son chiffre d’affaires a chuté de 19% à 491 millions. Sur l’ensemble de 2012 le chiffre d’affaires avait baissé de 9% à 1,167 milliard, pour une perte de 89,9 millions.
sg/cj
La previsible falta de financiación aboca necesariamente a la empresa a una inminente presentación de concurso de acreedores
Fagor Electrodomésticos quiere manifestar su convencimiento de que la entrada en una situación de concurso de acreedores llevaría a la desaparición de todas las actividades de la empresa y todos sus puestos de trabajo, sin solución de continuidad.