L’usine allemande Kromberg & Schubert pour la fabrication de câbles électriques des automobiles, dans la zone industrielle de Béja, a installé divers moyens de protection, notamment des fils barbelés sur mur d’enceinte.
Elle a, en outre, pris un ensemble de mesures et de dispositions sécuritaires renforcées, dans les environs de l’entreprise. L’objectif de ces mesures est d’éviter des événements semblables à ceux qui avaient eu lieu, il y a plus d’une semaine, lorsque des individus s’étaient introduits de force dans l’usine et avaient créé un état de panique, en molestant l’un des directeurs, à la suite du licenciement d’un groupe d’agents de l’entreprise.
Le directeur administratif de Kromberg & Schubert, Wissem Rachdi, a expliqué, vendredi, à la correspondante de l’agence TAP dans la région que les mesures de sécurité les plus draconiennes ont été prises, dans le but de protéger cette usine et garantir la sécurité des travailleurs dont le nombre dépasse 4 mille. Il a ajouté que toutes les parties ont été d’accord, lors de la réunion tenue, récemment, au siège du ministère de l’Intérieur, sur la nécessité de garantir le plus haut degré de sécurité à l’entreprise où l’évolution de la situation est suivie par tous les habitants avec un grand intérêt, en raison de son poids économique et social pour le gouvernorat de Béja.
De son côté, Mohamed Ben Yahia, secrétaire général de l’Union régionale du travail (URT) de Béja, a indiqué que les négociations se poursuivent concernant la crise déclenchée dans l’usine, depuis la décision de la direction de licencier 54 employés. Il a souligné qu’une réunion va avoir lieu, vendredi, après-midi, au siège du ministère des Affaires sociales, pour l’examen de ce dossier.
Des actes de violence avaient eu lieu, dans l’usine il y a un peu plus d’une semaine, mais ils n’avaient pas paralysé les activités qui se poursuivent toujours d’une manière normale. La grève qui était prévue le 29 octobre 2013 a été reportée au 12 novembre.