érateur Bouygues Telecom à Meudon, le 1er octobre (Photo : Eric Piermont) |
[06/11/2013 09:18:45] Paris (AFP) L’Agence nationale des fréquences (ANFR) a annoncé mercredi que le déploiement des sites 4G avait conservé son élan en octobre, avec une hausse de 18,5% des autorisations accordées par rapport à septembre où la progression avait été de 21%.
Au 1er novembre, la France comptait 11.345 sites – où sont disposés les antennes – autorisés pour la téléphonie mobile très haut débit (4G) sur l’ensemble des fréquences et tous opérateurs confondus, a indiqué l’Agence dans un communiqué.
Concernant la bande des 1.800 MHz, sur laquelle Bouygues Telecom a lancé commercialement le 1er octobre son réseau 4G, la hausse a été de 27%, à 5.970 sites autorisés.
Cet opérateur est le seul à pouvoir utiliser cette bande de fréquence pour la téléphonie mobile de quatrième génération (4G), au lieu de la 2G (voix seule). Il a déclaré que 4.227 de ces sites étaient en service à cette fin (+25% sur un mois) au 1er novembre.
Selon l’ANFR, 2.521 sites étaient autorisés pour la 4G dans la bande 800 MHz (+40% sur un mois), dont un peu moins de la moitié (1.258) par le seul opérateur SFR.
Sur la bande de 2,6 GHz, des autorisations ont été octroyées pour 6.811 sites (+12% sur un mois), dont 3.156 obtenues par l’opérateur Orange (46% du total). Free Mobile a obtenu de son côté 1.336 autorisations sur cette fréquence.
Cet observatoire mensuel du déploiement des réseaux mobiles 2G/3G/4G est basé sur les déclarations des opérateurs à l’ANFR.
Le déploiement de la 4G est actuellement un enjeu majeur pour les opérateurs en France.
L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a annoncé mardi le dépôt d’une plainte pour pratiques commerciales trompeuses contre Orange et SFR, fustigeant leurs promesses non tenues, selon elle, en termes de performances de leur réseau mobile 4G à Paris.
L’UFC leur reproche en effet “le décalage anormal entre la carte de couverture de la ville de Paris” qu’ils proposent “sur leur site internet et l’accessibilité effective à leur réseau 4G”. Egalement dans le viseur: la communication des opérateurs qui “survendent” les performances de leur réseau 4G “par rapport à la réalité du débit”.