Partenariat avec Google pour accroître la visibilité des PME/TPE

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çais sur une tablette, à Rennes, le 13 mai 2013 (Photo : Damien Meyer)

[06/11/2013 10:25:09] Paris (AFP) Google France et la Chambre de commerce et d’industrie de Paris-Ile-de-France ont lancé mercredi un programme destiné à aider les PME, TPE, commerçants et artisans français à se développer sur internet, un “réservoir de croissance considérable”.

Ce programme “d’accompagnement et de pédagogie”, baptisé “Google pour les pros”, est déjà expérimenté dans les régions Paca, Nord-Pas-de-Calais et Rhône-Alpes, en partenariat avec les chambres de commerce et d’industrie locales.

“Les PME les plus actives en ligne exportent et se développent deux fois plus vite que la moyenne et sont au coeur des plus de 450.000 emplois que le web pourrait créer entre 2010 et 2015”, résument dans un communiqué commun Google France et la CCI.

Selon une étude Ipsos pour Google dévoilée mercredi (et menée auprès de 1.950 entreprises de moins de 50 salariés), 43% des TPE/PME disposent actuellement d’un site web actif, contre 34% en 2011. 51% d’entre elles disposent également d’une présence en ligne, contre 40% en 2011.

“La bonne nouvelle c’est que la pénétration d’internet est en forte croissance, mais il y a encore du travail à faire par rapport à d’autres pays. Les raisons pour lesquelles les petits entrepreneurs sont peu présents sur internet sont très simples: ils pensent que c’est trop cher, trop technique, ou que ce n’est pas adapté à leur business”, résume à l’AFP Nick Leeder, directeur général de Google France.

“Au lieu de nous contenter de mettre nos produits en ligne, nous avons décidé d’envoyer 30 +coaches+ sur le terrain pour faire du porte-à-porte, commerçant par commerçant”, indique-t-il.

Ces “coaches”, de jeunes diplômés formés par Google et portant un Tshirt au logo du groupe, “sont déjà entrés en contact avec 20.000 PME en 2012. Notre objectif est d’avoir touché 50.000 entreprises d’ici la fin 2013” dans les quatre régions concernées par le projet, explique M. Leeder.