Zone euro : la croissance de l’activité privée résiste

a249dc6c0fa8ba62e4da8272ca85c77d45d645f0.jpg
éenne (BCE) à Francfort, le 7 février 2013 (Photo : Daniel Roland)

[06/11/2013 11:49:37] Bruxelles (AFP) Le ralentissement de la croissance de l’activité privée a été moins fort que prévu en octobre dans la zone euro, a indiqué mercredi le cabinet Markit qui publie l’indice PMI, mais il témoigne toujours d’une reprise lente et fragile.

D’après une seconde estimation, l’indice s’est établi à 51,9 contre 52,2 en septembre qui était son plus haut en 27 mois. Une première estimation le donnait à 51,5. Lorsqu’il dépasse les 50 points, cela signifie que l’activité progresse, tandis qu’elle se replie s’il est en-dessous de ce seuil.

“Les dernières données de l?enquête suggèrent ainsi une croissance trimestrielle du PIB d?à peine 0,2% au quatrième trimestre, un rythme conforme à celui enregistré au trimestre précédent”, indique Chris Williamson, économiste pour le cabinet Markit.

Dans le détail, la croissance de l’activité s’est poursuivie en octobre dans le secteur manufacturier (PMI à 51,3 après 51,1 le mois précédent), mais elle a légèrement ralenti dans les services (PMI à 51,6 après 52,2 en septembre).

“La croissance de l?activité de l?ensemble du secteur privé de la zone euro repose sur une nouvelle amélioration de la demande en octobre. Le taux d?expansion du volume des nouvelles affaires se renforce en Allemagne et en Espagne (…) mais fléchit légèrement en Italie”, développe Markit.

Les données par pays montrent que l’Allemagne, locomotive de la zone euro, “se maintient à un rythme proche du pic de 7 mois atteint en août”, avec un PMI à 53,2 tandis que la France voit son activité se stabiliser avec un indice à 50,5.

Mais c’est l’Irlande qui tire le mieux son épingle du jeu avec un indice à 58,8 points, un plus haut depuis 2006. Le pays devrait normalement sortir à la mi-décembre du plan de sauvetage de l’Union européenne (UE) et du Fonds monétaire international (FMI) qui lui a été alloué fin 2010. Il serait ainsi le premier pays de la zone euro sous assistance à s’affranchir de l’aide de ses partenaires.