Les travaux de l’atelier régional organisé par le Comité de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) et le bureau régional de la FAO au Caire, qui s’est déroulé à Tunis du 4 au 7 novembre 2013, viennent d’aboutir.
Plus de 100 participants ont pris part à ces travaux consultatifs, représentant les pays de la région -Bahreïn, Egypte, Irak, Iran, Jordanie, Koweït, Libye, Maroc, Palestine, Oman, Soudan, Tunisie, Emirats Arabes Unis et Yémen.
Cet atelier est un préalable consultatif qui implique les différentes parties prenantes sur les questions des politiques régionales en rapport avec la sécurité alimentaire et la nutrition en prévision de l’organisation de la prochaine Conférence régionale pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord.
Un processus consultatif concluant
Les différentes parties prenantes présentes, à savoir les représentants des gouvernements, de la société civile, des investisseurs, des bailleurs de fonds, des agriculteurs….ont débattu des principes pour un investissement agricole responsable dans le contexte de la sécurité alimentaire et de la nutrition.
Selon le Comite de la sécurité alimentaire mondiale (CSA) l’objectif de ces principes consiste à promouvoir des investissements responsables dans l’agriculture et les systèmes alimentaires et à favoriser la concrétisation progressive du droit à une alimentation adéquate.
Ces principes s’adressent essentiellement aux administrations publiques, aux investisseurs privés ou publics, aux organisations intergouvernementales et régionales, aux organisations de la société civile, aux donateurs, aux communautés, aux consommateurs et à toute personne exposée à l’insécurité alimentaire.
En plus de la discussion de l’avant-projet relatif aux principes pour un investissement agricole responsable, les participants ont pris connaissance de l’Agenda pour l’Action (A for A) afin de lutter contre l’insécurité alimentaire dans des situations de crises prolongées.
Aussi, compte tenu de l’importante représentativité des pays de la région et de la diversité des représentants des différents secteurs et plus particulièrement la société civile, la lecture des résultats et recommandations ont permis d’affirmer l’aspect concluant du processus.
Plusieurs orientations stratégiques contenues dans la stratégie régionale ont ainsi pu être validées avec une prise en considération des spécificités nationales telles que formulées par les présents.
Les premières bases d’un réseau régional
La deuxième partie des travaux de l’atelier a concerné la stratégie globale pour une meilleure coordination régionale dans la lutte contre les pertes et le gaspillage alimentaire.
A cet effet, un état des lieux de cette problématique dans les différents pays de la région a permis de mesurer l’ampleur des efforts à consentir afin de lutter contre l’insécurité alimentaire et préserver l’équilibre nutritionnel.
Plusieurs mesures prioritaires sont à prendre au niveau de toute la chaine de production. En plus des insuffisances structurelles qui caractérisent le circuit de production et de diffusion des produits alimentaires, la priorité absolue dans les contextes de la région est de résoudre les problèmes de conservation des produits.
Les travaux de groupe se sont penchés sur les différentes composantes de la stratégie régionale, à savoir la coordination et la collaboration des politiques de développement, l’investissement, la prise de conscience et la promotion de bonnes pratiques ainsi que la recherche-développement.
Un groupe de participants s’est consacré à la réflexion sur la mise en place des premières bases d’un réseau régional pour la sécurité alimentaire dans la région.
D’après communiqué FAO