Causeway Bay (Hong Kong) reste l’artère commerçante la plus chère

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çant de Causeway Bay, à Hong Kong, le 16 novembre 2012 (Photo : Aaron Tam)

[13/11/2013 06:41:55] Cannes (AFP) Causeway Bay, sur l’île de Hong Kong, reste l’artère commerçante la plus chère au monde, devançant la 5e Avenue à New York et les Champs Élysées à Paris, dont les loyers enregistrent toutefois la plus forte croissance cette année, selon l’étude annuelle de Cushman & Wakefield publiée mercredi.

Causeway Bay, qui avait ravi en 2012 à la 5e Avenue la première place du classement, conforte sa domination, avec une valeur locative qui enregistre cette année une hausse de 14,7%, indique le cabinet.

Le mètre carré sur cette artère se loue en moyenne à 24.983 euros à l’année.

Cette progression est notamment liée “à la demande soutenue du luxe et d’enseignes moins haut-de-gamme” pour s’installer sur cette voie prestigieuse, alors que la ville de Hong Kong elle-même “affiche une croissance annuelle de 21,8%”, explique l’étude, dont la publication coincide avec l’ouverture du Mapic, un salon dédié à l’immobilier commercial, à Cannes (sud-est de la France).

La 5e Avenue reste la deuxième rue commerçante la plus chère du monde, avec une valeur de ses meilleurs emplacements qui reste stable, à 20.702 euros le mètre carré à l’année.

Les loyers des magasins aux États-Unis enregistrent cette année une progression de 3,7%, contre 10,9% l’an dernier, en raison d’un “climat économique moins favorable et (de) la hausse de l’offre disponible dans certains pays (Brésil)”, indique Cushman & Wakefield.

La plus forte progression est cette année réalisée par les Champs Élysées, qui voient leurs loyers annuels bondir de 38,5%, après une hausse de 30% déjà en 2012.

Si le prix annuel au mètre carré de la célèbre avenue parisienne reste loin de Hong Kong et New York, à 13.255 euros, “les plus beaux emplacements des Champs-Élysées continuent de se louer à des niveaux record”, note Christian Dubois, directeur général de Cushman & Wakefield France.

Pour 2014, le cabinet s’attend à ce que les valeurs locatives restent, à l’exception de certains pays durement touchés par la crise (Grèce, Irlande), globalement “stables ou continuent de progresser du fait du rebond attendu de la croissance économique, de la forte concurrence que se livrent les plus grandes enseignes de fast-fashion (comme H&M ou Zara, ndlr) ou du luxe, et de la rareté de l’offre disponible sur les meilleurs emplacements”, est-il indiqué.