Le Centre des jeunes dirigeants d’entreprise (CJD) a tenu aujourd’hui vendredi 15 novembre 2013 à Tunis, son congrès annuel dont le thème est «Pour une économie au service de l’Homme», et ce en étroite collaboration avec la Konrad Adenauer-Stiftung (AKS).
Le modèle de l’économie sociale de marché et son adaptation pour la Tunisie, a été au centre du débat animé par des experts aussi bien tunisiens qu’étrangers en la matière. Le congrès a ainsi été l’occasion de procéder à un examen sur la situation actuelle concernant le modèle économique tunisien.
Le modèle économique tunisien semble à réinventer …
Selon Sami Zaoui, directeur général de Ernst & Young, le modèle économique tunisien actuel semble à réinventer. La déstabilisation consécutive à la révolution et à la transition politico-sociale qui l’a suivi a révélé des failles structurelles et la nécessité de revoir le rôle de l’Etat, a-t-il expliqué.
Loin de chercher à être alarmiste, M. Zaoui a rappelé que l’état des lieux de l’économie tunisienne vise à créer l’impulsion et la prise de conscience nécessaire pour le changement.
Il a annoncé, dans ce cadre, qu’une vision claire des secteurs de développement stratégique associée à l’économie sociale de marché aussi que des objectifs clairs sur chacun des secteurs clé de réussite, ont été identifiés par le CJD afin de présenter un modèle de l’économie sociale de marché adapté pour la Tunisie, et ce en s’appuyant sur l’expertise et l’expérience en la matière de son partenaire Konrad Adenauer-Stiftung.
De son côté, le président du CJD Allemagne, Sandor Mohácsi, a indiqué que la poursuite des échanges d’idées et d’expériences ont portera sur une feuille de route qui permettra la mise ne place effective de l’économie sociale de marché en Tunisie suivant certains axes privilégiés. L’élaboration de cette feuille de route, dit-il, s’appui, comme pour les autres sujets, sur les travaux de commissions préparatoires.
Il est à noter que le congrès a enregistré également l’intervention de Slim Ben Ammar, directeur général de SODEXO Tunisie et ex-président du CJD Tunisie, et Tarak Bahri, directeur général chargé de mission auprès du ministre de la Gouvernance et de la lutte contre la corruption.