Nida Tounes a organisé, samedi 16 novembre, une conférence au cours de laquelle il a dévoilé les grandes lignes de son programme économique et social sans donner des précisons chiffrées.
BCE lui-même a présidé cette conférence en présence des plusieurs cadres de son parti. Le président de Nidaa Tounes a tenu à rappeler que la responsabilité de la crise économique et du blocage du dialogue national incombe à celui qui est au pouvoir et ne veut pas le lâcher…
Il a précisé que la présentation des grandes lignes du programme du parti vient démontrer que Nidaa travaille pour la Tunisie et non pour prendre le pouvoir. Plus de 200 experts ont planché pendant presque 15 mois sur le programme du parti, d’après BCE, afin de procéder à une analyse des acquis et des faiblesses du pays depuis son indépendance.
L’expert Mahmoud Ben Romdhane a indiqué que ce programme est un programme transversal qui est conçu pour une période transitoire qui doit préparer un nouveau choix de société et un nouveau modèle de développement plus participatif et plus démocratique.
Ce modèle, a-t-il ajouté, doit prendre en compte le déplacement du centre du monde vers l’Asie, identifier les nouvelles sources de croissance et les secteurs porteurs. Pour Ben Romdhane, la Tunisie peut facilement tabler sur une croissance de 7% si ce n’est plus afin de réduire le chômage et d’augmenter le pouvoir d’achat de ses citoyens.
Slim Chaker a, de son côté, passé en revue les grands axes du programme de Nidaa Tounes en tenant à préciser que le parti est un parti centriste, social, qui croit en l’économie de marché et au rôle régulateur et catalyseur de l’Etat à côté du secteur privé. M. Chaker a indiqué que le programme s’appuie sur 4 bases inspirées par les revendications de la Révolution et qui sont: l’emploi, la jeunesse, le développement régional et la justice sociale.
Afin d’atteindre ces buts, il va falloir, en priorité, selon le programme de Nidaa Tounes, désenclaver les régions intérieures, adopter une décentralisation et un déconcentration très large du pouvoir de décision, améliorer les conditions de vie et de travail à l’intérieur des régions, reformer le système scolaire en profondeur, développer l’industrie mais surtout les services à très grandes échelles.
D’autre part, Slim Chaker à ajouté qu’il faut procéder à une refonte du système financier, comme il faut promouvoir la jeunesse et la femme, booster le tiers secteur, qui englobe la microfinance, le tissu associatif, les initiatives citoyennes, etc., tout en développant une plus grande ouverture sur le monde et sur les sphères d’intérêt de la Tunisie qui sont l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie.