Le bureau exécutif élargi de la Confédération des entreprises citoyennes de Tunisie (CONECT) estime, dans un communiqué, publié, vendredi, que le cadre législatif et réglementaire des chambres de commerce et d’industrie (CCI) doit être entièrement revu en concertation avec toutes les organisations professionnelles.
Le bureau exécutif de la CONECT, qui a tenu une session consacrée à l’examen de la question des élections des membres des CCI devant se tenir à la fin du mois de décembre de 2013, que les nouvelles législations décidées ne sont pas conformes au principe du partenariat entre l’administration et le secteur privé.
Selon le communiqué, le bureau a souligné la nécessité de renouveler les chambres dans le cadre de législations et mesures claires, de la transparence et de la neutralité totale afin de permettre aux professionnels des métiers concernés de choisir librement leurs représentants dans les structures, tenant compte de la compétences de ces derniers et de leur engagement à être au service des entreprises et du développement de leur région.
Il a souligné que le nouveau arrêté publié, le 19 septembre 2013, et notamment les dispositions de l’article 6 (nouveau) contredit le contenu du communiqué publié par le ministère du commerce et de l’artisanat, rendu public le 28 octobre 2013, et relatif à l’enregistrement et la candidature aux élections des membres des bureaux des chambres.
La même source a ajouté que cette question écartera les professionnels (industriels, commerçants prestataires de services, artisans propriétaires de métiers d’artisanat), considérés avant la publication de l’arrêté comme des électeurs.
La CONECT appelle à la nécessité de réviser les nouvelles dispositions dans le cadre de la concertation entre les différentes parties, outre l’organisation d’élections dans des délais et des conditions adéquates pour les professionnels.