éhicules codéveloppés en Chine seront produits dans des usines locales. (Photo : Kevork Djansezian) |
[21/11/2013 07:35:52] Tokyo (AFP) Le numéro un mondial de l’automobile, le nippon Toyota, a indiqué jeudi qu’il allait en partie codévelopper et coproduire des véhicules hybrides en Chine spécialement pour ce marché via des entreprises détenues avec deux constructeurs locaux.
Toyota travaille avec le numéro trois chinois First Automobile Works Group (FAW) ainsi qu’avec le numéro six (GAC Group), pour codévelopper une partie des systèmes hybrides qu’il prévoit d’installer sur des voitures produites par les coentreprises pour une commercialisation vers 2015, a expliqué un porte-parole du groupe nippon.
Les véhicules codéveloppés sur place seront produits dans des usines locales.
Toyota a en fait déjà commencé à développer localement des technologies hybrides dans un centre de recherche en Chine. La nouveauté est qu’il va y associer en partie ses partenaires chinois.
“Nous ne pouvons pas dire précisément quelles parties et technologies seront codéveloppées avec les groupes chinois”, a indiqué le porte-parole.
Selon le quotidien économique Nikkei, il s’agirait de technologies de contrôle de motorisation hybride (essence + électricité), de batteries et autres composants associés.
L’idée est de mieux adapter les techniques utilisées aux besoins des clients chinois, alors que Toyota se contente pour le moment d’exporter des composants assemblés sur place pour fabriquer des modèles Prius, gamme pionnière des automobiles hybrides que Toyota a commencé de commercialiser en 1997 au Japon.
Jusqu’à présent, les hybrides proposées par Toyota en Chine sont considérées comme trop chères comparées aux modèles à essence. Un développement et une production intégrale sur place permettraient de réduire les coûts, précise aussi le Nikkei.
D’après les estimations du cabinet PwC d’audit et de conseil, les ventes annuelles en Chine de voitures et utilitaires légers atteindront 27,7 millions d’unités en 2019, contre 15,8 millions en 2012. Cette année, elles devraient s’élever à 18,1 millions d’unités.
Afin de lutter contre une pollution affolante notamment due à la motorisation galopante, des subventions sont accordées par le gouvernement chinois pour les véhicules électriques et hybrides rechargeables sur secteur afin d’en accélérer l’adoption.