La Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) a réparti la révision de la tarification de l’eau potable, prévue au cours de l’année 2014, sur 4 catégories de consommateurs.
Un document de la SONEDE, publié jeudi 21 novembre 2013, précise que la hausse sera de l’ordre de 133 millimes, par mois et par famille, soit 4 millimes par jour, et ce pour la première catégorie des consommateurs qui consomment entre 0 et 20 m3 par trimestre. Cette tranche de consommateurs représente 40% de la clientèle de la SONEDE.
La deuxième hausse est de 300 millimes par mois et par famille (10 millimes par jour) et concerne les personnes qui consomment entre 21 et 40 m3, par trimestre, soit 31% des abonnés.
La troisième hausse, qui sera de l’ordre de 517 millimes par mois et par famille (17 millimes par jour), concerne les consommateurs, dont la consommation d’eau oscille entre 41 et 70 m3 par trimestre. Cette tranche des consommateurs représente 20% de la clientèle.
Concernant la catégorie forte consommatrice qui représente 9% des abonnés, elle va être soumise à une augmentation mensuelle qui varie entre 1.300 millimes et 5.725 millimes.
La SONEDE souligne que le coût d’un m3 d’eau potable a atteint, au cours de l’année 2013, environ 773 millimes, alors que le prix de vente n’a pas dépassé 653 millimes, somme qui couvre 82% de la moyenne du coût.
Il est également prévu de voir le coût de production atteindre les 800 millimes pour un m3 au cours de l’année 2014, a ajouté la SONEDE.
En ce qui concerne sa situation financière, la société a précisé que la hausse du coût de production et de distribution des eaux enregistrée, au cours des dernières années, et le retard dans la révision de la tarification (2005-2010) ont coûté à la société des pertes cumulées de l’ordre de près de 188 millions de dinars.
Plusieurs projets programmés pour l’année 2014, moyennant un coût de 334 millions de dinars, seront financés par les propres moyens de la société et les crédits extérieurs aux fins de répondre aux besoins futurs, de renforcer les ressources hydriques, notamment dans les régions intérieures et rurales et d’améliorer la qualité. .