Valérie Fourneyron veut un label pour relancer les colos

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érie Fourneyron, le 14 novembre 2013 à Johannesburg (Photo : Alexander Joe)

[25/11/2013 07:17:53] Paris (AFP) La ministre des Sports et de la Jeunesse, Valérie Fourneyron, veut expérimenter en 2014 un label pour les colonies de vacances afin de distinguer notamment celles qui jouent la carte de la mixité sociale, annonce-t-elle lundi dans un communiqué à l’AFP.

La ministre, qui prône depuis plusieurs mois une réduction du coût des colonies de vacances, devenues trop chères pour les classes moyennes, lance “une mission chargée de définir le cadre des +colos de demain+”.

Selon le communiqué, les “exigences” prises en compte seront “la mixité sociale”, “l?accessibilité des activités de loisirs de qualité, sans considération de revenus”, “la proximité et la simplicité, “le développement durable et la citoyenneté”, “le respect et la découverte de l?environnement”, et enfin “un projet pédagogique fort et lisible pour les parents”.

“Des séjours répondant aux exigences du futur label seront expérimentés durant l?été 2014, avant un déploiement plus large en 2015”, précise le ministère.

Ce “grand chantier” vise “à faire évoluer le secteur des colonies de vacances à but non lucratif et à le conforter dans sa mission principale: permettre à tous de partir”, explique-t-on.

Notant que “la fréquentation des colos classiques diminue tandis que celle des mini-camps augmente”, la ministre souhaite “enrayer” cette “tendance”.

Celle-ci avait été soulignée par le député PS Michel Ménard dans un récent rapport qui mettait en avant le facteur du coût des séjours, de 400 à 600 euros par enfant en moyenne pour une semaine.

Pour relancer les colonies, le rapport préconisait notamment de rétablir une taxe sur l’hôtellerie de luxe afin de financer un “fonds national d’aide au départ en vacances collectives”, qui avait suscité l’ire de la principale organisation patronale de l’hôtellerie.

Le taux de départ des 5-19 ans en séjours collectifs de plus de cinq nuits était en 2011 de 7,5%, contre 14% en 1995. Un quart des 5-19 ans ne partent jamais en vacances.