à Petit-Couronne, près de Rouen, le 2 avril 2013 (Photo : Charly Triballeau) |
[25/11/2013 14:58:17] Rennes (AFP) La CGT de la raffinerie fermée Petroplus de Petit-Couronne (Seine-Maritime), près de Rouen, a appelé lundi le gouvernement à relancer la piste d’une reprise du site par le groupe iranien Tadbir, à la faveur de l’accord nucléaire et économique conclu ce week-end avec Téhéran.
“Nous vous demandons (…) d?adresser un message clair aux dirigeants iraniens, certifiant que la France serait prête à étudier une proposition industrielle iranienne”, indique le syndicat dans une lettre ouverte au gouvernement et au président François Hollande.
“Une action sur ce dossier aurait pour effet immédiat de sauver plus de 4.500 emplois (dans) notre bassin d?emplois et permettrait enfin d?inverser la courbe de destruction du raffinage en France”, affirme la CGT.
Première société pétrolière privée iranienne, Tadbir Energy Development Group avait présenté un projet de reprise du site de Petit-Couronne en 2012, mais ce projet a été jugé insuffisant et a finalement été écarté comme les autres dossiers en lice par le tribunal de commerce.
La raffinerie, qui employait encore 470 salariés, a cessé son activité en avril dernier, après avoir déposé son bilan en janvier 2012 à la suite de la faillite de sa maison-mère suisse.
La CGT continue cependant de croire que trois ou quatre des dossiers présentés, dont celui du groupe iranien, pourrait permettre de sauver le site, une démarche qualifiée de “combat d’arrière-garde” par la préfecture de Seine-Maritime.
Mi-octobre, le préfet Pierre-Henry Maccioni a rappelé qu’en l’absence de repreneur “crédible”, il appartenait désormais de “procéder à un repositionnement industriel et portuaire” du site, affirmant qu’il existe “trois à quatre pistes” en ce sens. La CGT tient cependant à une poursuite du raffinage sur ce site historique.