La 28ème session des Journées de l’entreprise sera organisée, comme à l’accoutumée, les 6 et 7 décembre 2013, à Sousse, par l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE) sur le thème «L’entreprise et le financement : nouvelles approches».
Au cours d’une conférence de presse, organisée mercredi 27 novembre au siège de l’Institut, le président de l’IACE, Ahmed Bouzguenda, a fait savoir que «cette nouvelle édition dressera un état des lieux des mécanismes de financement disponibles en Tunisie et proposera aux chefs d’entreprises et jeunes promoteurs de nouvelles approches de financement non bancaire».
Parmi ces nouvelles approches de financement, il a cité la microfinance, le marché obligataire (la bourse), les sukuks islamiques (bons du trésor conformes à la Chariaa), et aussi le crowfunding, dédié surtout aux projets de recherche et d’innovation, et qui consiste à présenter l’idée du projet sur l’Internet et sur les réseaux sociaux, en vue de collecter des financements par des organisations, des sociétés voire des particuliers. «Ce nouveau mode de financement présente un soutien spécifique aux promoteurs durant la phase de lancement de leurs projets», a-t-il précisé.
D’après le responsable, ce rendez-vous phare, va accueillir un millier de participants, “dont un nombre importants d’hommes d’affaires maghrébins. Pour ce qui est des Européens, ils seront moins nombreux, cette année, en raison de la conjoncture mondiale”. “Les Journées de l’entreprise 2013 seront marquées par une présence importante des leaders des partis politiques et des hauts représentants gouvernementaux”, a-t-il poursuivi.
S’agissant du programme de cette édition, Jaafar Khatèche, coordinateur de la manifestation, a indiqué qu’il s’articule autour de 3 panels, 6 tables rondes, un talk show et un déjeuner débat, animés par environ 70 intervenants.
Les thèmes qui seront au centre des discussions au cours de ces journées porteront sur «les obstacles au financement», «le système financier en période de transition», «les financements alternatifs», «la restructuration financière», «le financement islamique».