Le projet de construction du nouvel aéroport international de Tripoli, confié en 2007 à un consortium conduit par le brésilien Odebrecht Engineering and Construction (à travers sa filiale portugaise Bento Pedroso Constructoes -50%-, avec le turc Tepe Akfen –Groupe TAV- (25%) et le libanais Consolidated Constractors Company, 25%), pourrait faire l’objet d’un nouvel appel d’offres.
Le conseil des ministres a ouvert la voie à la remise en cause du contrat initial –d’une valeur de 350 millions de dollars- en décidant son réexamen.
Récemment, Mahmoud Ajaj, président du Housing and Infrastructure Board (HIB), avait annoncé que l’américain AECOM –qui avait accepté de reprendre son activité dans le pays- serait associé à l’évaluation des contrats et que ceux dans lesquels des lacunes seraient détectées seront annulés.
En juin dernier, l’examen d’un autre contrat également remporté par un autre consortium –avec l’Urban Development Holding Company (UDHC, 40%) également mené par la même entreprise brésilienne (60%) a abouti au lancement d’un nouvel appel d’offres auquel Odebrecht Engineering and Construction avait été autorisé à prendre part.