La Peugeot 5008 sur le site de Sochaux le 24 novembre 2009 (Photo : Sebastien Bozon) |
[28/11/2013 14:57:38] Rennes (AFP) La remplaçante de la Peugeot 5008 sera produite sur le site de PSA La Janais, près de Rennes, à partir de mi-2016, pour un investissement de 90 millions d’euros, a annoncé jeudi PSA dans un communiqué.
Denis Martin, directeur industriel, et Gilles Le Borgne, directeur recherche et développement de PSA Peugeot Citroën, ont annoncé ce nouveau véhicule lors d’un comité d’établissement du site de Rennes-La Janais, selon cette même source.
Il s’agit d’un véhicule de sept places, sur le segment C, la gamme moyenne, a dévoilé la direction. Son style “est en cours de finalisation”, a dit Denis Martin lors d’une conférence de presse sur le site jeudi matin.
L’investissement lié à la production de ce nouveau véhicule, la remplaçante de l’actuelle Peugeot 5008, produite à Sochaux, est évalué à 90 millions d’euros.
La production doit débuter “mi-2016” et “ce véhicule, affecté au site de Rennes, sera commercialisé fin 2016 en Europe et à l’international”, précise le communiqué.
“A partir de 2017, les volumes de production envisagés s’élèveront à 70.000 unités par an”, ce qui portera à cet horizon la production du site, où sont produits actuellement la Peugeot 508 et la Citroën C5, “à plus de 100.000 véhicules par an”, selon la direction.
La direction espère même arriver à 120.000 véhicules/an sur le site.
PSA avait annoncé l’assemblage de la remplaçante de la C5 à La Janais à partir de 2016. Mais ce sujet n’est plus à l’ordre du jour. “La date d’arrêt de la C5 n’est pas fixée”, a dit le directeur du site de La Janais, Jean-Luc Perrard, lors de la conférence de presse.
A l’issue du comité d’entreprise, les syndicats ont fait part de leur soulagement alors qu’actuellement, le site de PSA-La Janais, où un plan de 1.400 départs volontaires est en cours, connaît une multiplication des semaines de chômage technique faute d’une activité suffisante avec seulement deux véhicules en production.
“La CGT se réjouit de cette annonce, on attendait ce véhicule”, a déclaré à la presse Mickaël Gallais, pour la CGT, premier syndicat à La Janais, qui a toutefois assuré craindre de nouvelle suppressions d’emplois. “Mais on ne sait pas à quelle hauteur ni la date”, a-t-il ajouté.
“Pour nous, c’est un soulagement, car tout le monde se disait: +On va faire comme (l’usine d’Aulnay), on va fermer+”, a commenté David Ruellan (Syndicat indépendant de l’automobile).
“La CFE-CGC se réjouit de l’annonce. Enfin on lève le voile sur l’avenir du site de Rennes”, a pour sa part déclaré Didier Picard.