Les opportunités d’exportation sur les marchés italien, hollandais, russe et émirati, ont été présentées jeudi à Sfax, lors d’une journée d’information organisée à l’initiative conjointe de la Direction régionale du CEPEX et de la Chambre de commerce et d’industrie de Sfax (CCIS).
Y ont pris part les représentant de 60 entreprises exportatrices exerçant dans divers secteurs (agroalimentaire, textile, artisanat et services) et des responsables des structures d’appui à l’investissement dans la région (COTUNACE, ONA, CONECT et UTICA) ainsi que les représentant du CEPEX à Dubai, Moscou, Milan et Rotterdam.
Des rencontres professionnelles ciblées ont réuni, à cette occasion, les chefs d’entreprises et les Représentants du CEPEX, pour discuter des moyens à même de booster les exportations de leurs sociétés et d’aplanir les difficultés qu’ils rencontrent.
L’objectif de cette manifestation est de prospecter les opportunités de partenariat avec des pays européens en cette période de crise économique. Les créneaux les plus sollicités par ces marchés porteurs, étant ceux des huiles essentielles, marbre gris de Thala, produits biologiques, huile d’olive, dattes et fruits et légumes frais, textile-habillement et cuir et chaussures.
Samir Abid, directeur général de la CCIS, a indiqué, à l’ouverture de la journée, que ces destinations représentent de réelles opportunités d’échange et de coopération économique dans divers secteurs d’activités, pour lesquels la Tunisie est connue.
Kaouthar Trabelsi, représentante du CEPEX à Milan, a fait savoir que le marbre tunisien, les huiles essentielles et produits biologiques tunisiens, sont des produits très appréciés par les italiens et peuvent constituer des «secteurs niches» à l’exportation, en plus des produits agricoles, des produits pharmaceutiques, des pâtes alimentaires et des conserves.
Notons que la Tunisie est le 34ème fournisseur de l’Italie, laquelle est le deuxième client de la Tunisie après la France.
Pour sa part, Hichem Nèji, représentant du CEPEX à Rotterdam, a énuméré les opportunités que présente la Hollande, classée 16ème puissance économique mondiale et deuxième producteur d’agroalimentaire. Ces opportunités d’exportation concernent essentiellement, les secteurs de l’huile d’olive, des produits biologiques, des tomates séchées, des fruits et légumes frais, du marbre gris de Thala, des déchets ménagers (pour la production de l’énergie), du textile-habillement, de l’énergie et des industries mécaniques.
Quant au marché russe, il offre aux entreprises tunisiennes, selon Youssef Bayoudh, représentant du CEPEX à Moscou, d’importantes potentialités d’exportation. Ces potentialités concernent entre autres, l’agroalimentaire (dattes et huiles d’olive), les biens de consommation, l’artisanat, les poissons et crustacés, le cuir et chaussures et les huiles essentielles.
Il a mis l’accent sur la nécessité pour l’entreprise de procéder à la certification de ses produits devant être commercialisés sur le marché russe, de respecter les règles d’étiquetage et de passer par les intermédiaires commerciaux, qui facilitent les transactions et assurent leur fluidité.
Mohamed Ikbal Khaldi, représentant du CEPEX à Dubaï, a formulé une série de recommandations pour réussir un positionnement dans le marché émirati convoité par de nombreux pays et promouvoir les échanges entre la Tunisie et les Emirats Arabes Unis, qui restent en-deçà des attentes. Il s’agit entre autres, de réduire les frais de transport des marchandises tunisiennes exportées vers ce pays (particulièrement, les produits agroalimentaires), de développer les efforts promotionnels, de choisir le circuit de distribution adéquat et de passer par les délégués et intermédiaires commerciaux.
WMC/TAP