éen chargé des Services financiers, Michel Barnier, à Bruxelles le 23 septembre 2013 (Photo : John Thys) |
[28/11/2013 17:00:00] Athènes (AFP) Les pays de l’Union européenne restent en capacité d’aboutir avant la fin de l’année à un “compromis” sur l’union bancaire et de surmonter leurs désaccords, a estimé jeudi le commissaire européen chargé des Services financiers, Michel Barnier, estimant que l’accord de coalition allemand va dans ce sens.
“J’ai le sentiment que le gouvernement allemand, tel que j’ai lu l’accord de coalition, marque son accord sur un système européen de résolution, comme cela a été demandé par le conseil européen”, a déclaré M. Barnier lors d’une conférence de presse à Athènes.
Le commissaire européen a souligné sa “conviction que nous pouvons aboutir à un accord et un compromis efficace avec les ministres des Finances avant la fin de cette année”.
Il s’est dit “ouvert à la négociation” sur l’organisation du mécanisme unique de “résolution”, qui permettra de décider du sort des banques menacées de faillite et constitue le second pilier de l’union bancaire avec la supervision des établissements bancaires.
“La seule ligne rouge, c’est que ce soit +workable+,il faut que ça marche, il faut que ce soit efficace”, a ajouté M. Barnier.
“Je suis prêt à trouver avec le gouvernement allemand, et avec les autres gouvernements, un compromis et je pense que c’est possible même si c’est difficile”, a-t-il insisté.
Les désaccords portent sur de nombreux points. L’Allemagne conteste depuis le début la base juridique sur laquelle doit s’appuyer ce nouveau mécanisme ou le champ des banques couvertes. Avec d’autres pays, elle est également opposée à ce que ce soit la Commission européenne qui “appuie sur le bouton” lorsqu’il s’agira de décider s’il faut liquider ou sauver une banque en faillite, et préfère confier cette tâche au Conseil, qui représente les Etats.
Il est impératif que les ministres se mettent d’accord en décembre pour que les négociations aient lieu à temps avec le Parlement européen avant les élections de mai, et que le mécanisme puisse entrer en vigueur comme prévu en 2015.