Cinq (5) de dollars, c’est le montant d’un contrat récemment signé entre la Guinée-Conakry et la Guinée Alumina Corporation (GAC), un consortium de Dubaï et d’Abou Dhabi, pour l’exploitation de la bauxite dans le pays. Avec à la clé la création de plus de 14.000 emplois directs.
Selon le site RFI qui rapporte l’information, ce contrat «rassure tous ceux qui pensaient que les miniers fuyaient en masse la Guinée depuis trois ans», ajoutant que, «après le départ de BHP Billiton, de Vale et le gel des activités de Rio Tinto, le gouvernement semblait s’être mis à dos les mastodontes anglo-saxons du secteur», mais voilà que «le salut est venu des Emirats».
En effet, Guinée Alumina Corporation, une co-entreprise de Dubai et d’Abou Dhabi, a décroché le contrat de la mine de Sangarédi et ses immenses réserves en bauxite (la matière première de l’aluminium). Un milliard de dollars sera consacré à la mine dès l’an prochain (2014), pour une exploitation qui devrait commencer en 2017.
Pour les 4 autres milliards ils vont être investis dans l’installation d’une raffinerie d’alumine d’une capacité de deux millions de tonnes, ainsi que dans le développement du port minéralier de Kamsar. L’usine pourrait commencer à produire dès 2022.
«Cependant, on ignore comment le consortium émirati va conjuguer ce projet d’usine avec celle qu’il construit actuellement à Abu Dhabi. Qui aura la priorité entre la Guinée et les Emirats?», s’interroge la radio française.
A souligner que la Guinée détient les premières réserves mondiales de bauxites, actuellement 2ème producteur mondial de cette matière, derrière l’Australie.
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