Nabil Abdellatif, président de l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT), est revenu, sur les ondes de Radio Express Fm, sur la loi de finances 2014, particulièrement sur ses aspects positifs et négatifs.
Au rayon des dispositions positives, il en a cité deux: la réduction des transactions en argent liquide de plus de 20.000 dinars, ce qui va permettre, selon Nabil Abellatif, d’atténuer le rôle de l’économie informelle qui représente, aujourd’hui, 50% de l’activité économique du pays.
La seconde disposition consiste en la soumission du bien public aux normes de comptabilité internationales, l’objectif étant d’optimiser le rendement des fonds publics.
Au sujet des aspects négatifs, il en retient également deux: l’assujettissement de l’off shore à l’imposition. Il a déploré son timing, relevant qu’une telle disposition peut favoriser la fuite de capitaux.
Autre aspect négatif évoqué, celui de l’absence de dispositions incriminant la fraude fiscale, particulièrement des agents opérant dans le secteur informel. Il s’est déclaré également opposé à l’intensification de l’imposition des régimes réels: «trop d’impôt tue l’impôt», a-t-il-noté.